Vidéos « obscènes » d’élèves : petite averse de condamnations judiciaires sans effet !
La justice gabonaise a finalement tranché face à l’emballement politico-administratif qui entourait les vidéos jugées obscènes d’élèves en uniforme. Pour ne blesser ni les partisans de la répression tout azimut ou ceux de la relax simple des élèves mises en cause, le tribunal des mineurs de Libreville a coupé la poire en deux : condamnation certes mais sans mise en application des peines encourues. Une fin heureuse dans cette affaire qui fait grand bruit depuis une dizaine de jours.
Les élèves de la capitale gabonaise qui s’étaient illustrées par des vidéos « obscènes » ont défilé vendredi devant la juridiction des mineurs de Libreville. Etaient concernées celles du Lycée privé Djoué Dabany (LDD) et du Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB). Finalement, seules les quatre filles de LDD, qui avaient été vues sein à l’air, ont été inculpées pour atteintes aux bonnes mœurs.
Malgré cette condamnation, le juge d’instruction a prononcé leur mise en liberté plutôt que se prononcer contre elle la peine associée. Même son de cloche pour les filles du LTNOB qui se trémoussaient en musique dans une vidéo. Elle ont certes été présentées devant le juge mais n’ont écopé que d’un simple avertissement. Après le volet judiciaire qui a empiété sur celle disciplinaire en raison des auditions à répétition des jeunes filles, les regards sont désormais tournés vers leur établissement respectif.
Le ministère de l’Education nationale avait appelé les responsables d’établissement le 31 décembre à prononcer des sanctions sévères contre ces élèves allant de l’exclusion temporaire à définitive. Après la relaxe judiciaire, les conseils de discipline suivront-ils cette voie ? Verdict scolaire attendu dans les prochains jours.
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