Drame

Privé de salaire depuis 15 mois, un agent d’Africa n°1 meurt faute de soutien

Privé de salaire depuis 15 mois, un agent d’Africa n°1 meurt faute de soutien
Lionel Gaston Ndombi Mbadinga de son vivant © 2018 D.R./Info241

La situation précaire des agents de la radio panafricaine Africa n°1 basée à Libreville, vient de virer au drame. Alors que la soixantaine agents de cette radio autrefois enviée de la profession, attend depuis plus d’un an leurs salaires, que survient la disparition de l’un d’eux. L’irréparable est survenu hier avec le décès d’un de Lionel Gaston Ndombi Mbadinga, décédé faute de moyens financiers après avoir totalisé 15 mois de salaires impayés de l’Etat gabonais.

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Le monde de la communication est en deuil depuis ce 24 novembre. Lionel Gaston Ndombi Mbadinga (49 ans), technicien d’exploitation sur les antennes de la radio panafricaine Africa n°1, est décédé des suites d’une longue maladie ce samedi. Selon plusieurs indiscrétions, l’homme totalement démuni après 15 mois de salaires impayés, était dans l’incapacité de prendre en charge ses soins médicaux.

Depuis l’annonce ce samedi du décès de Lionel Gaston Ndombi Mbadinga à l’hôpital d’instructions des armées de Libreville, la tristesse et la désolation règnent dans les locaux de la radio panafricaine Africa n°1. Malade depuis plusieurs semaines, l’homme qui depuis 15 mois ne percevaient plus ses émoluments, était dans l’incapacité de couvrir ses frais médicaux. Décrit comme serviable et toujours à l’écoute, Lionel Gaston Ndombi Mbadinga laisse derrière lui une femme et plusieurs enfants.

Les locaux d’Africa n°1 à Libreville devenus vétustes

Le décès de Lionel Gaston Ndombi Mbadinga relance la problématique de la situation des agents d’Africa n°1. Depuis 15 mois, ces derniers sont sans salaires et donc dans l’incapacité de subvenir à leurs besoins y compris les plus fondamentaux. Autant dire un véritable calvaire.

Selon les collègues du disparu, plusieurs autres cas d’agents d’être urgence sont à déplorer. Il s’agit de Jean-Christ Mandama et Maurice Bouyomba, dans le même cas sur les 61 agents sur le carreau. La question qui est sur toutes les lèvres est bien de combien de drames faudra-t-il avant que le gouvernement n’agisse et répare le lourd tort fait à ces hommes et à ces femmes, responsables de famille qui ne demandent rien d’autre qu’à vivre de leur métier.

@info241.com
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