Malibé 1 : Mystères et soupçons autour de la mort d’un sexagénaire retrouvé dans les eaux

Les faits ont eu lieu le vendredi 24 novembre dernier, au quartier Malibé 1 situé dans le 1er arrondissement de la commune d’Akanda. Ce jour-là en début de journée, décidant de siroter une limonade dans un bar, Charles Mekindjé, un gabonais âgé de près de soixante ans, prend sa pirogue et sa pagaie en direction du maquis du coin logé à près de 70 mètres de son domicile. Là-bas, il partagera des tournées de bières avec d’autres amis du quartier, jusqu’à ce qu’une violente discussion éclate.

La victime de son vivant

De celle-ci avec un voisin belliqueux, des paroles peu commodes sont sorties jusqu’aux menaces de mort. Intrigué, le soixantenaire rebrousse chemin sans se douter que son adversaire allait le suivre. Entre les deux bords de la mer menant au quartier, ils se seraient battus âprement jusqu’au point où son corps a disparu des jours durant. D’après les riverains, c’est le chef de quartier qui a été interpellé le samedi 25 novembre par ses proches pour signaler la disparition de leur membre dont ils n’avaient plus de nouvelles.

C’est ainsi que, la chefferie s’est embarquée dans des pirogues, à la recherche du disparu en sillonnant le bras de mer. Macabre découverte, Charles Mekindjé est retrouvé mort dans les eaux qui lui donnait du poisson. « La chefferie a pris une pirogue et un moteur pour retrouver ce dernier. C’est à 50 mètres qu’on a aperçu un corps sans vie. En nous approchant c’était bien lui », a déclaré chez nos confrères de TrusTGabon, le responsable communication de la chefferie de Malibé 1, Sybreme Boussaga.

Charles Mekindjé communément appelé Fiston, n’a donc pu jamais regagner son domicile. La nouvelle de la découverte de son corps sans vie dans l’eau de la rivière s’est répandue dans le quartier. Une situation qui a donc eu pour effets de créer la psychose auprès des populations. Le corps du défunt était dans l’eau depuis le vendredi 24 novembre. La dépouille était en état de raideur cadavérique, selon les premières constatations. D’après d’autres sources, le regretté ne souffrait pas de crise d’épilepsie comme avancent certaines personnes pour vouloir noyer l’affaire, encore moins de crises quelconques.

Toutefois, certaines indiscrétions affirment que la victime aurait été violentée sévèrement au regard de l’état de son corps, présentant des hématomes sur plusieurs parties. Le commissaire du quartier Jiji, le procureur de la République, les sapeurs-pompiers, une maison de pompes funèbres ont tous été saisis et se sont rendus sur les lieux. Noyade accidentelle ? Suicide ? Intervention d’un tiers ? Pour l’heure, les circonstances de ce fait divers sont encore inconnues. En revanche, la piste accidentelle semble être privilégiée, mais une enquête a tout de même été ouverte par les autorités pour déterminer les circonstances précises de sa mort.