Crise post-électorale

Le collectif des Gabonais d’Aix-Marseille dénonce « le coup d’Etat militaro-électoral d’Ali Bongo Ondimba »

Le collectif des Gabonais d’Aix-Marseille dénonce « le coup d’Etat militaro-électoral d’Ali Bongo Ondimba »
Le collectif des Gabonais d’Aix-Marseille dénonce « le coup d’Etat militaro-électoral d’Ali Bongo Ondimba » © 2016 D.R./Info241

Depuis le 31 août 2016, la diaspora gabonaise ne cesse de revendiquer la victoire de Jean Ping à l’élection présidentielle du 27 août dernier. Le collectif des Gabonais d’Aix-Marseille n’est pas en reste, dans l’exigence du respect des résultats des urnes. C’est dans ce sens que le collectif organise ce vendredi 18 novembre à Marseille, une conférence-débat sur le thème : « La diaspora et son rôle dans l’alternance démocratique au Gabon » animée par le Dr Laurence Ndong, enseignante chercheuse, avec la partition de Scheena Donia, coach en image, du Dr. Victor Makaya chercheur associé en sciences politiques (l’IEP de Grenoble), de Peter Assaghle, écrivain et auteur engagé ainsi que de Babacar Ba, consultant International.

Moov Africa

Les membres du collectif des gabonais d’Aix-Marseille sont vent debout à l’image de la diaspora gabonaise du monde entier pour exiger urbi orbi, le respect scrupuleux des résultats des urnes au soir de l’élection présidentielle du 27 août dernier. Interrogé par Info241 sur les objectifs de cette rencontre, M. Ted Mvé, membre du Comité d’organisation a expliqué ce qui suit : « La conférence que nous organisons ce vendredi 18 novembre 2016 à 17 h au 39 rue de Crimée 13003 Marseille, près du métro saint Charles, s’inscrit dans le cadre de nos activités visant à faire respecter le vote des Gabonais, à chasser l’usurpateur Ali Bongo Ondimba du pouvoir présidentiel et à conduire enfin Jean Ping à la présidence du bord de mer, car c’est lui que les Gabonais avaient plébiscité le 27 août dernier. »

Ainsi, a précisé Kevyn Raphaël Sima, membre du Comité d’organisation, «  l’invitation de nos compatriotes, notamment Mme Dr Laurence Ndong, une des figures de proue de la résistance et du combat mené par la diaspora gabonaise de France, comme invitée principale à cette conférence débat, est – il pour nous une façon de redynamiser le collectif, de renforcer la conscience démocratique et surtout de voir clair sur le rôle de la diaspora dans l’alternance démocratique au Gabon. Une façon de comprendre si notre travail porte et sur quel point il faut continuer d’insister méthodiquement et plus efficacement. C’est une rencontre stratégique, car elle nous permettra d’échanger sur l’action, de remobiliser les troupes et de faire un bilan d’étape. »

En effet, a-t-il relevé « pendant et après la campagne relative à l’élection présidentielle gabonaise d’août 2016, les Gabonais en général et ceux de la diaspora en particulier, comme à leur habitude, discutent, analysent, essayent de comprendre davantage les enjeux de cette nouvelle échéance électorale. Ils se partagent alors quelques déceptions, quelques coïncidences de vue, mais surtout ils se sont sculpté en filigrane une sorte de consigne de vote : la sanction de BONGO le 27 août, et une conscience de résistance contre le pouvoir PDG, afin d’aboutir à l’alternance tant souhaitée ».

L’affiche officielle de l’événement de la diaspora gabonaise de Marseille

Tout en relevant que dans ce collectif, «  nous sommes donc un regroupement qui compte des étudiants, des travailleurs, des chômeurs, des exilés, adultes et jeunes, parents et enfants, hommes et femmes. Autant dire, une micro société gabonaise. C’est le Gabon qui nous unit. Mais c’est surtout la dictature, les injustices et les violences que vit au quotidien le peuple gabonais qui nous poussent à former ces blocs de contestation. Nos manifestions depuis lors en témoignent. »

Par ailleurs, il faut noter que le collectif des gabonais d’Aix-Marseille est très en vue dans l’action menée par la diaspora gabonaise de France. En effet, ils sont co-organisé des marches et sit-in avec les Gabonais de Lyon et de Paris. « Nous répondons présents partout où la résistance a besoin de nous. Pendant nos marches et sit-in, nous partageons des messages par les prises de paroles spontanées ou organisées, par des tracts et de bouche à oreille. Nous avons souvent mobilisé les médias locaux, les élus locaux, les communautés amies et d’autres activistes du monde pour faire entendre la cause du Gabon. Pour terminer, nous réaffirmons notre attachement à la Liberté, nous volons l’alternance démocratique au Gabon et nous affirmons que ce pays est le nôtre donc : « Nous ne lâcherons rien », » a martelé les membres du comité d’organisation.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article