L’amélioration de l’alimentation au centre d’une formation d’experts de la CEEAC à Libreville
L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Gabon en partenariat avec la commission de l’environnement, des ressources naturelles, de l’agriculture et du développement rural de la CEEAC ont ouvert ce mardi 14 jusqu’au jeudi 16 mars à Libreville un atelier régional sur l’amélioration de l’alimentation et de la nutrition. Au total 35 participants venus des des 11 états membres de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC).
Cet atelier de formation a pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel de la population en Afrique, conformément à la déclaration de Malabo et du développement durable (ODD) cible 2 (Faim zéro), en particulier à la réduction de la malnutrition dans différents contextes tels que la sous-nutrition et les carences en micronutriments.
Une situation régionale alarmante
En effet, selon le commissaire département environnement ressources naturelles agriculture et développement rural, Honoré Tabuna, l’amélioration de la situation alimentaire et nutritionnelle en Afrique centrale est une question critique et urgente. Étant donné que plus de 30% de la population de la région est sous-alimentée, le taux le plus élevé même au sein des sous-régions africaines.
La photo de famille des participants
« La situation alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région tend à s’aggraver
aujourd’hui avec la survenue de la crise sanitaire de la COVID-19, qui affecte la
chaîne d’approvisionnement alimentaire », a-t-il indiqué. Mais aussi, « qu’un faible accès à des aliments sains contribue à la malnutrition ainsi qu’au surpoids et à l’obésité alors que la sous-nutrition, sous toutes ses formes, est un problème auquel aucun pays n’est épargné et qu’il faut absolument éliminer ».
L’espoir est de mise
Ainsi, grâce à cette formation, l’IFNA aidera les états membres de la CEEAC à équiper, accroître et améliorer les connaissances et les compétences des participants, en particulier pour être en mesure de mieux contextualiser l’agriculture sensible à la nutrition dans la politique de sécurité alimentaire et nutritionnelle, avec l’accès aux ressources pour la mise en œuvre à travers les approches techniques et les processus de l’IFNA.
Une vue de la séance inaugurale de ce mardi
Il est à noter que cette initiative lancée conjointement par l’IFNA et l’Agence de développement de l’Union africaine - NEPAD (AUDA-NEPAD) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) en août 2016 permettra d’outiller les participants afin de mieux lutter contre la malnutrition dans leur pays respectifs.
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