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Nominations sécuritaires

Ali Bongo vire définitivement le patron de l’armée gabonaise et réorganise ses rangs

Ali Bongo vire définitivement le patron de l’armée gabonaise et réorganise ses rangs
Le général de division Yves Ditengou admis en 2e section © 2022 D.R./Info241

Gros remue-ménage sécuritaire hier au sein des forces armées gabonaises. Alors que le commandant en chef de l’armée gabonaise, le général de division Yves Ditengou, s’interrogeait à haute voix de la nomination par le ministre de la Défense nationale d’un intérimaire suite à son admission en 2e section (pré-retraite militaire, ndlr), Ali Bongo a tranché. Il aurait pris hier un nouveau décret pour remanier tout l’appareil sécuritaire gabonais de la Présidence gabonaise au ministère de la Défense nationale.

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Le départ du général Yves Ditengou, récemment auréolé de la Légion d’honneur française, a définitivement été hier acté par Ali Bongo. Selon un décret qu’il aurait pris donc ce mardi à Libreville, le chef suprême des armées n’a cependant pas suivi tous les choix de son ministre de la Défense, Michael Moussa, à couteaux tirés avec le général Yves Ditengou qui attendait depuis le 4 février les instructions d’Ali Bongo sur cette impasse.

Jean Martin Ossima Ndong, nouveau patron de l’armée

C’est désormais chose faite depuis hier, puisqu’Ali Bongo a non seulement décidé du nom du remplaçant d’Yves Ditengou mais aussi de plusieurs cadres de l’armée gabonaise. A en croire un document publié dans les colonnes du quotidien pro-gouvernemental L’Union, le nouveau chef d’état major de l’armée gabonaise est le général de brigade Jean Martin Ossima Ndong qui prendra la suite de l’intérimaire général de brigade Jean Bedel Boucka, désigné le 2 février par le ministre de la Défense nationale.

Une pluie de nominations sécuritaires qui touchent ainsi la Présidence gabonaise mais aussi plusieurs entités du ministère de la Défense nationale dont la gendarmerie, les hôpitaux militaires et les médecins présidentiels. Des nominations censées intervenir qu’au cours d’un conseil des ministres, mais il semble qu’Ali Bongo et son ministre de la Défense nationale se soient affranchis de telles formalités préalables. Y avait-il péril en la demeure ? That is the question.

@info241.com
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