Sous pression, le maire PDG de Libreville Eugène Mba quitte son fauteuil !
Le poste de maire de Libreville serait-il désormais une fonction maudite ? Moins de 6 mois à la tête de l’hôtel de ville de la capitale gabonaise, Eugène Mba a finalement déposé sa démission en toute clandestinité le 26 mai dernier. L’élu du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968) n’aura pas résisté longtemps aux accusations de détournements et ’effectifs pléthoriques de la mairie. Une démission qui devra tout de même être officialisée le 17 juin prochain, à la faveur d’un conseil municipal.
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Eugène Mba qui se défendait pourtant des lourdes accusations de corruption notamment au sujet des 337,5 millions décaissés en urgence au profit de la société Jeta Groupe pour le curage de caniveaux, a finalement jeté l’éponge. En poste depuis le 29 décembre dernier, l’éphémère édile qui avait succédé à Léandre Nzué jeté en prison pour les mêmes faits, n’aurait pas tenu longtemps face à ces détracteurs.
La tentative d’apaisement des frictions entre le cabinet du maire et la Présidence gabonaise
Parmi ceux-ci figuraient en bonne place les mains noires de la présidence gabonaise qui via des médias inféodés ont jeté leur ex-protégé à la vindicte médiatique. Une opération de sape qui a finalement eu raison de la détermination de ce banquier de profession de tenir la barque en pleine tempête. Surtout que même la gouverneure de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba, s’y était donné à cœur joie en sonnant la charge de ses nominations anarchiques et pléthoriques au sein de l’hôtel de ville.
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Des coups de pression qui ont finalement contraint l’édile à officialiser sa démission à la gouverneure de province le 26 mai. Celle-ci a pris un arrêté le 1er juin pour matérialiser devant le conseil municipal, la démission de l’ancien patron des lieux. Une démission qui démontre de la gabegie dont fait montre les élus du parti au pouvoir aux manettes du pays. Après Léandre Nzué, il aura fallu que quelques mois à son successeur pour tomber dans les mêmes travers. Au suivant !
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