Vacance de pouvoir

Le retour d’Ali Bongo ne convainc toujours pas la société civile gabonaise sur ses capacités !

Le retour d’Ali Bongo ne convainc toujours pas la société civile gabonaise sur ses capacités !
Ali Bongo à son arrivée à Libreville © 2019 D.R./Info241

Ali Bongo a fait son grand retour au Gabon ce samedi après-midi. Un retour naturellement scruté à la loupe tant par les acteurs politiques que ceux de la société civile qui s’interrogeaient à haute voix, sur la capacité de ce dernier à demeurer au pouvoir malgré sa maladie qui l’a forcé à l’exil durant 5 mois. Un retour grand public qui ne « rassure en rien sur sa capacité à conduire le navire Gabon », a sèchement déclaré Georges Mpaga, un des leaders de la société civile gabonaise.

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Censé tordre le cou aux appels à la vacance de pouvoir qui animent ces dernières semaines la société gabonaise, le grand retour d’Ali Bongo aurait-il inquiété plus qu’il n’a rassuré ? De l’avis du président du ROLBG, une plateforme qui rassemble plusieurs organismes de la société civile gabonaise, le compte n’y ait toujours pas. Le leader a laissé clairement entendre son avis sur ce retour et sur l’état de santé d’Ali Bongo.

Ali Bongo gagnant son avion à Rabat à bord d’un véhicule spécialisé

« Le retour du chef de l’exécutif au pays ne nous rassure en rien sur sa capacité à conduire le navire Gabon », a déclaré sur sa page Facebook le président du ROLBG. Avant d’avancer que la « santé matérielle » d’Ali Bongo demeurait « problématique d’après les images qui ont été diffusées » ce samedi.

Le verdict de Georges Mpaga est sans appel : « L’homme que les gabonais ont découvert aujourd’hui est substantiellement affecté et profondément diminué. Il ne peut en aucun cas diriger le Gabon avec en sa possession, les instruments de pouvoir et puissance, essentiels à la fonction présidentielle », a-t-il renchéri.

Le post-réaction du leader du ROLBG

Avant de conclure : « Compte tenu de ce qui précède, la vacance de pouvoir constitue une urgence nationale ». Voilà qui promet encore des sueurs froides au régime de Libreville qui avait fait du retour d’Ali Bongo, un exutoire à la montée de tension autour de la nécessité de déclarer la vacance de pouvoir au Gabon, après l’AVC qui a terrassé Ali Bongo le 24 octobre 2018 à Riyad, en Arabie Saoudite.

@info241.com
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