Midi Libre publie une nouvelle photographie censée éclairer la filiation controversée d’Ali Bongo
Auréolés jeudi d’un prix local pour une enquête qui avait déjà défrayée la chronique, nos confrères français de Midi Libre ont publié ce samedi une nouvelle photographie, cette fois recolorisée, censée démontrer la filiation non biafraise d’Ali Bongo. Midi libre qui avait commis cette enquête en septembre dernier, se voit donc honoré par la corporation d’Occitanie, là où sous la plume de Caroline Froelig, ce « scoop » sur le passé à l’école des garçons du Plan d’Alès (Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées) n’avait pas réussi à lever les velléités gabono-gabonaises sur les douteuses origines de l’actuel président gabonais.
Filiation controversée d’Ali Bongo : l’enquête de Midi Libre grandement remise en cause !
Ali Bongo n’est pas un Nigérian venu au Gabon suite à la guerre du Biafra, puis adopté par la famille Bongo. C’est cette thèse que défend bec et ongle le quotidien régional français Midi Libre qui avait publié le 15 septembre 2016, une enquête sur cette polémique en recueillant des témoignages d’anciens de cette école locale française. Le « scoop » qui avait fait grand bruit après la présidentielle, en pleine crise post-électorale, alors qu’Ali Bongo était acculé de toute part sur ses origines controversées.
Cette fois, nos confrères primés pour leur « enquête » ont décidé de publier un nouveau cliché d’époque où l’on voit le jeune Ali Bongo vêtu différemment de ses collègues. Il y est présenté comme un enfant « original » avec une « étonnante habitude vestimentaire ». Alors que « ses camarades portent vestes et anoraks » sur la photographie, le futur président du Gabon appelé à succéder à son père à sa mort, porte lui une toute autre tenue vestimentaire, loin des standards de l’époque et de ce lieu.
Pas sûr qu’en tentant de rouvrir ce dossier qui a longuement pollué la présidentielle gabonaise dernière, nos confrères parviennent à conjurer les querelles et les controverses déjà trop nombreuses autour d’Ali Bongo dont la réélection controversée continue de diviser et d’animer le débat politique au Gabon. Cette nouvelle photographie de classe de CE2 à Alès, pourra t-elle faire oublier les résultats d’une présidentielle où l’ancien Alésien ne l’a emporté que dans 3 provinces sur 9 ou sur les violences qui ont requis dernièrement pour la première fois de notre histoire la visite d’enquêteurs de la CPI ?
Affaire à suivre...
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