Malversations : l’incarcération provisoire de Sylvia Bongo confirmée par la justice gabonaise
Placée sous mandat de dépôt provisoire de 10 jours le 13 octobre, l’ancienne Première dame du Gabon Sylvia Bongo avait rendez-vous avec la justice ce lundi. Une audience qui n’a rien changé à son avenir carcéral puisqu’elle a été maintenue en détention prévention pour l’ensemble des charges pensant contre elles. Parmi elles : concussion, détournement de fonds, blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux.
La nouvelle ligne de défense de Sylvia Bongo Valentin alias Sylvie Aimée Marie Valentin n’a visiblement convaincue la justice. Alors qu’elle est considérée comme la « marraine » des collégiens du palais présidentiel dont son fils Noureddin est le chef présumé, l’ancienne épouse du président gabonais déchu a tenté de nier sa responsabilité dans les faits qui lui sont reprochés.
Ce sera sa confrontation le 12 octobre avec l’ancien directeur de cabinet présidentiel Brice Laccruche Alihanga qui aura scellé son sort. Devant la floppée de preuves présentées contre elle, la juge d’instruction en charge du dossier n’a eu d’autre choix que de transformer son assignation à résidence en mandat de dépôt provisoire. Mandat qui a été confirmé ce lundi après cette nouvelle audience devant le tribunal spécial.
Selon nos confrères de GabonActu, l’audience n’a porté que sur le maintien en détention. La défense de l’ancienne épouse d’Ali Bongo qui a préféré être présentée sous son nom de jeune fille, a eu une trentaine de minute pour plaider sa relaxe. Une demande rejetée par le ministère public et suivi par la justice. Elle devra donc attendre et préparer sa défense à la prison centrale de Libreville où séjourne également son fils Noureddin, tête de proue de l’opération « dignité » qui a ébranlé les anciens tenants du régime d’Ali Bongo.
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