Législatives 2018

Les « Mamboundouistes » appellent à leur tour au report des législatives gabonaises

Les « Mamboundouistes » appellent à leur tour au report des législatives gabonaises
Les « Mamboundouistes » appellent à leur tour au report des législatives gabonaises © 2018 D.R./Info241

Après les "Notables de la République" vendredi, la classe politique gabonaise se prononce plus que jamais pour un nouveau report des législatives, elles-mêmes déjà reportées à deux reprises par le gouvernement. C’est le cas du courant de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition modérée), parti politique fondé par Pierre Mamboundou, les « Mamboundouistes » qui ont récemment appelé au report du scrutin et à la mise en demeure du gouvernement. Ils ont exprimé leur volonté de voir Ali Bongo recevoir l’ensemble de la classe politique afin de déterminer d’accord parties, la nouvelle date de la tenue des élections législatives 2018.

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« Considérant le dialogue politique comme un principe de la bonne gouvernance, un moyen à l’origine de beaucoup d’avancées significatives et de déblocages des malentendus dans le paysage politique de notre pays, les Mamboundouistes, souhaitent que le président de la République reçoive au plus haut point, la classe politique gabonaise pour une intervention politique optimale, afin de fixer d’accord parties la période de l’organisation des élections législatives 2018 », indique le communiqué lu par leur porte parole, Jules Boulendé.

Rappelant que le gouvernement avait sollicité le report de la date des élections pour une période comprise entre 18 et 24 mois, le courant de la formation politique créée par le défunt Pierre Mamboudou, justifie son souhait par le retard déjà accusé, par rapport à la date butoir du 28 avril 2018 fixée par la Cour constitutionnelle, pour la tenue du scrutin.

Fort de cette logique, les « Mamboundouistes » par le canal de son porte-parole, ont demandé «  la mise en demeure du gouvernement pour n’avoir pas pu organiser les élections législatives dans les délais indiqués par la Cour Constitutionnelle ».

Il faut rappeler qu’en 2016 et en 2017, le gouvernement avait saisi à deux reprises, la Cour constitutionnelle pour incapacité d’organisation des mêmes élections législatives, en raison de l’insuffisance des dotations financières prévues et de la mise en œuvre des actes du dialogue politique.

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