Le domicile de l’ambassadeur du Gabon au Congo perquisitionné par la police
A Brazzaville, un commando de la police locale a fait irruption au domicile provisoire de l’Ambassadeur du Gabon au Congo dans la nuit de vendredi à samedi. Les policiers congolais étaient visiblement à la recherche de personnes « suspectes » qui auraient été logées dans cet établissement hôtelier du centre-ville très fréquenté.
René Makongo, l’ambassadeur Gabonais et sa famille ont vécu une nuit toute inédite. Les forces de l’ordre, munies d’un mandat de perquisition des autorités congolaises, ont dû fouiller la suite occupée par le diplomate à l’hôtel Saphir, près de l’ambassade France.
BRAZZAVILLE : SACCAGE DE L'HÔTEL SAPHIR ET AGRESSION PAR LA MILICE SASSOU DE L'AMBASSADEUR DU GABON AU CONGO L'ambassadeur Gabonais , Rene Makongo , dénonce la violation de sa résidence provisoire officielle , qui est une suite à l'hotel saphir et le traumatisme perpétrée à sa famille.L'ambassadeur Gabonais Rene Makongo vient d'informer son ministre de tutelle et le président Ali Bongo , en séjour à new-york. Il exprime son indignation suite au non-respect de son immunité en voyant des hommes cagoulés et armés défoncés la porte de sa suite et violés les limites de son territoire .Car cette suite d'hôtel représente sa résidence officielle provisoire depuis le 11 novembre 2015 . Rene Makongo , dénonce la violation de sa résidence provisoire officielle , qui est une suite à l'hotel saphir et le traumatisme perpétrée à sa famille. Il relate les faits sur cette vidéo
Posted by BrazzaNews on Saturday, April 2, 2016
Le témoignage du diplomate gabonais
L’opération de perquisition a démarré vers 3h du matin, selon les agents de l’hôtel Saphir, situé en plein centre-ville de Brazzaville rapporte RFI. Selon le PDG de cet établissement, Jo Washington Ebina, l’opération ne s’est pas déroulée selon les procédures légales. Pour lui, certains éléments portaient des cagoules.
La police n’a pas reconnu les faits. Le porte-parole de la police, le colonel Jules Monkala Tchoumou, a indiqué que la police a fait une descente à l’hôtel Saphir pour y mener une opération régulière de perquisition. Elle est arrivée sur les lieux avec une liste d’une douzaine de personnes suspectées de terrorisme. « La police a procédé juste à une vérification des identités, en présence du responsable de l’hôtel. Elle s’est retirée après son opération. Personne n’a été brutalisé ni interpellé. Aucune porte n’a été défoncée », a expliqué Jules Monkala Tchoumou.
Une des portes forcées de l’hôtel
Pourtant selon nos confrères de BrazzaNews, plusieurs portes auraient été défoncées. Dans une vidéo, l’on voit l’ambassadeur gabonais décrire la situation trouble vécue et relever des inquiétudes sur sa sécurité et celle de sa famille. Le diplomate occupant l’établissement hôtelier provisoirement depuis le 11 novembre 2015. Un incident diplomatique entre les deux pays voisins ?
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