La CGT française dénonce la répression syndicale des autorités gabonaises
Dans un communiqué publié ce matin, la Confédération générale du Travail (CGT), l’une des deux plus importantes centrales syndicales de France, fustige la répression syndicale qui sévit actuellement au Gabon.
Pour le mouvement syndical français « l’élection présidentielle se tiendra au Gabon le 27 août prochain dans un contexte électoral d’ores et déjà fraudé et un climat politique délétère ». Et d’ajouter que « La société civile, principale force d’opposition au régime en place est victime d’arrestations arbitraires massives visant à la museler », faisant écho aux arrestations de plusieurs leaders syndicaux gabonais ces dernières semaines.
Ainsi, rappelle la CGT, « le 9 juillet vingt-six personnes ont été arrêtées à Libreville lors d’un meeting de la confédération syndicale Dynamique Unitaire qui regroupe neuf organisations. Parmi elles, figurent le président du syndicat national des enseignants et chercheurs, celui des travailleurs du secteur social et celui des personnels de l’agriculture ».
Avant d’indiquer que leurs « camarades ont été condamnés le 13 juillet à dix jours de prison pour troubles à l’ordre public et incitation à la violence ! Le jour de leur condamnation leurs soutiens venus en nombre au tribunal se sont vus dispersés violemment ».
Et de conclure : « La CGT affirme son soutien et sa solidarité aux militants de Dynamique Unitaire arrêtés et condamnés à Libreville. La CGT condamne la criminalisation de l’action syndicale dont nos camarades gabonais sont victimes ».
Voilà qui devrait amener les autorités gabonaises à réfléchir et infléchir leurs positions sur la libération des leaders syndicaux qui avaient pourtant été condamnés à 10 jours de prison que le pouvoir gabonais prolonge au gré de ses envies.
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