Jean Ping dénonce la violation « courante et sans aucune limite » des droits de l’homme au Gabon

« La Journée des droits de l’Homme est l’occasion de rappeler notamment l’arbitraire et l’indifférence aveugles du régime qui maintient nos compatriotes en prison », a souligné Jean Ping ce jeudi sur Twitter. L’opposant fait référence aux prisonniers politiques du pouvoir Bongo, incarcérés depuis la présidentielle controversée d’août 2016. Ceux-ci croupissent en prison en détention préventive et doivent attendre de longues années pour avoir droit à un procès.

La violation des droits humains au #Gabon est une pratique courante et sans aucune limite.
La #JourneeDesDroitsDeLHomme est l'occasion de rappeler notamment l'arbitraire et l'indifférence aveugles du régime qui maintient nos compatriotes en prison.

— Jean Ping (@PRJeanPing) December 10, 2020

Le dernier leader de l’opposition gabonaise, Nicolas Nguema, a été arrêté vendredi dernier. Il pèserait sur lui des soupçons de « détournement de biens saisis et recel », ce que réfute ses soutiens qui y voient là une énième instrumentalisation de la justice des les autorités politiques. Les autorités gabonaises ont toujours nié l’existence de prisonniers politiques dans ses prisons, une affirmation largement contredite par les griefs qui leur sont reprochés officiellement par la justice.

La Journée des droits de l’homme commémore l’anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.