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Affaire Jean-Remy Yama : la société civile dénonce l’œuvre d’un cartel politico-judiciaire

Affaire Jean-Remy Yama : la société civile dénonce l’œuvre d’un cartel politico-judiciaire
Affaire Jean-Remy Yama : la société civile dénonce l’œuvre d’un cartel politico-judiciaire © 2022 D.R./Info241

L’incarcération du leader syndical gabonais Jean Rémy Yama depuis mars dernier serait l’œuvre d’un cartel politico-judiciaire. C’est ce qu’ont soutenu ce lundi à Libreville plusieurs acteurs de la société civile gabonaise réunis autour du Copil Citoyen. L’objet de ce cartel serait ainsi de maintenir le président de Dynamique Unitaire et du syndicat des enseignants du supérieur le plus possible en prison.

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La société civile gabonaise continue de réclamer la libération de Jean Remy Yama. Au cours d’une conférence de presse intitulée « Liberez Jean-Remy Yama » hier au siège de Brainforest à Libreville, ses membres ont réitéré leur appel à la libération du syndical arrêté en mars dernier et jeté en prison dans la foulée alors qu’il se rendait à Dakar (Sénégal) pour des soins médicaux.

L’orateur lors de son exposé

Devant la presse la presse nationale et internationale, Geoffroy Foumboula Libeka porte-parole du Copil citoyen et principal exposant lors de cette conférence de presse a pris à témoin l’opinion sur le fait que le juge Leila Ayombo Moussa épse Biam et le procureur André Patrick Roponat sont ceux qui maintiennent selon lui le leader Jean Rémy Yama en prison.

« Il faut que l’opinion le sache », a martelé Geoffroy Foumboula Libeka. Les acteurs de la société civile ont démontré devant les médias combien le Gabon ne respectait pas ses engagements entre autres, le respect des droits de l’homme et du citoyen, le respect de la déclaration des droits de l’homme, le respect de la Constitution etc. « Le pays n’a pas de Constitution parce qu’il n’y a pas de séparation de pouvoirs », a indiqué Geoffroy Foumboula Libeka dans son exposé.

« Quatre mois que le juge en charge du dossier sur les détournements de fonds l’un des chefs accusation de Jean-Remy Yama, refuse de juger le leader syndical », a-t-il martelé. Si rien est fait, explique les acteurs de la société civile, Jean- Remy Yama pourrait passer injustement 652 jours en prison. Ce dernier est en enfermé depuis le 27 février 2022 pour abus de confiance et détournement de fonds présumé.

@info241.com
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