Contre-attaque

Détention de Yama : la société civile gabonaise va trainer en justice André Patrick Roponat

Détention de Yama : la société civile gabonaise va trainer en justice André Patrick Roponat
Détention de Yama : la société civile gabonaise va trainer en justice André Patrick Roponat © 2022 D.R./Info241

Ce samedi 11 juin, les acteurs de la société civile gabonaise réunis autour du Copil citoyen ont tenu à Libreville une énième déclaration pour dénoncer l’arrestation « arbitraire » et « illégale » d’un des leurs en la personne du syndicaliste, Jean Rémy Yama, détenu depuis le 2 mars dernier à la prison centrale de Libreville pour des faits présumés d’abus de confiance et désormais de détournements de deniers publics. Une détention qui s’apparente à un acharnement judiciaire mené personnellement par la personne du procureur de la République près du tribunal de Libreville.

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Les acteurs de la société civile ont souhaité réagir après la décision du procureur de la République de Libreville, André Patrick Roponat, de maintenir dans les geôles Jean Remy Yama, leader syndical de Dynamique Unitaire (DU) et du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) malgré son état de santé jugé inquiétant. Dans leur déclaration, la société civile estime qu’André Patrick Roponat mène un combat personnel visant à physiquement éliminer le président Jean Rémy Yama de façon insidieuse.

Une vue de cette conférence de presse d’hier

Cette dernière tiendra pour responsable, le ministre de la Justice et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Gabon, François Lonsény Fall, comme les responsables de toute dégradation de l’état de santé de Jean Rémy Yama. En raison de la violation des textes des Nations unies, ratifiés par le Gabon depuis 1960. En effet, la société civile avait obtenu du juge d’instruction un ordre de remise en liberté pour raisons de santé via l’un des avocats de Jean Rémy Yama, Me Ange Kevin Nzigou. Une mesure qui a été rendue inapplicable par le procureur.

« Par conséquent, la société civile tout en tenant désormais André Patrick Roponat, procureur de la République, responsable personnellement de tout ce qui adviendra au président Jean Rémy Yama, annonce qu’elle engagera des poursuites judiciaires contre Patrick Roponat pour mise en danger de la vie d’autrui auprès des juridictions avec compétences universelles », ont déclaré samedi à Libreville les acteurs de la société civile gabonaise très remontés.

Pour rappel, le Gabon est membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies depuis 2020 et membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies depuis 2022. Ce qui donne la liberté et le droit aux acteurs de la société d’amener cette affaire devant les instances internationales.

@info241.com
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