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Acharnement judiciaire

Jean Remy Yama maintenu en prison par le procureur André Patrick Roponat !

Jean Remy Yama maintenu en prison par le procureur André Patrick Roponat !
Jean Remy Yama maintenu en prison par le procureur André Patrick Roponat ! © 2022 D.R./Info241

Le parquet de la République de Libreville continue de s’acharner sur le leader syndical Jean Remy Yama. Alors qu’une décision ordonnait sa mise en liberté provisoire ce 8 juin pour l’affaire d’abus de confiance en lien avec la SCI Serpentin, le procureur de la République de Libreville a sorti ce vendredi de son chapeau une nouvelle accusation contre le syndicaliste, assortie là encore, d’un nouveau mandat de dépôt pour détournement de derniers publics. Un acharnement judiciaire qui n’honore aucunement la justice gabonaise encore moins les mains noires qui discréditent encore plus l’indépendance de l’institution judiciaire.

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Le procureur de la République de Libreville, André Patrick Roponat, ne veut visiblement pas voir Jean Remy Yama en liberté malgré son état de santé, jugé inquiétant par ses proches et la société civile. Alors que l’on s’attendait depuis le 8 juin à voir le leader syndical de Dynamique Unitaire (DU) et du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) recouvrer la liberté après plus de trois mois d’incarcération dans un dossier pourtant déjà classé sans suite, le maitre des poursuites en a décidé autrement ce vendredi.

André Patrick Roponat, procureur de la République de Libreville

Alors que le syndicaliste était jusque-là poursuivi pour abus de confiance, voilà que le procureur de la République a décidé de sortir une nouvelle « poupée russe » dans sa guerre ouverte contre Jean Remy Yama. Cette fois le maitre des poursuites qui s’était déjà vivement opposé à la décision du juge d’instruction visant sa remise en liberté, accuse le syndicaliste d’avoir distrait des fonds publics en 2011 liés à la viabilisation de logements pour les enseignants-chercheurs. Une autre affaire dont le syndicaliste aurait pourtant, là encore, lavé de tout soupçon.

Ce qui n’a pas empêché André Patrick Roponat de mener une seconde valse d’accusation contre Jean Remy Yama pour s’assurer qu’il ne quitte pas la prison centrale de Libreville où il séjourne depuis le 2 mars dernier, malgré la maladie qui l’accable et dont ses proches et la société civile ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Le tout pour des affaires qui sentent clairement l’instrumentalisation de la justice par des mains noires tapis dans l’ombre du pouvoir gabonais. Des manœuvres judiciairo-politiques qui valent malheureusement à Jean Remy Yama de rester en prison, tel un des plus grands bandits de l’histoire récente du Gabon.

@info241.com
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