Panier de la ménagère

Denrées alimentaires : le prix de l’huile Cuisin’Or toujours à la hausse à Port-Gentil

Denrées alimentaires : le prix de l’huile Cuisin’Or toujours à la hausse à Port-Gentil
Denrées alimentaires : le prix de l’huile Cuisin’Or toujours à la hausse à Port-Gentil © 2021 D.R./Info241

La Direction générale de la consommation et de la concurrence (DGCC), assurant la réglementation des prix des produits alimentaires au Gabon, semble avoir perdu de son efficacité. On se demande bien, si elle tient encore la gestion des prix dans le pays. C’est du moins le sentiment qui se dégage dans les grandes surfaces et boutiques du pays et à Port-Gentil en particulier. En effet, vivre actuellement dans la capitale économique, devient très difficile. Car la situation a été accentuée par la crise économique et sanitaire. En cette période des fêtes, certains commerçants véreux sembleraient imposer leur prix au gré de leurs humeurs quotidiennes.

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Comptant parmi les denrées alimentaires les plus prisées dans les ménages, après le sucre et le lait, se procurer actuellement l’huile de la marque Cuisin’Or donne des sueurs froides aux consommateurs, à cause tout simplement de son prix qui est à la hausse. Libreville qui croyait être l’une des seules villes touchées par cette augmentation des prix, n’est pas la seule ville du pays à en faire les frais.

Dans certains étales à Port-Gentil, d’autres font la bouteille de 1/5 à 1 500 FCFA, 1 700 ou 1 750, c’est selon. Pour ce qui est du bidon de 5 litres d’huile, son prix a également grimpé. Il est désormais plus élevé que celui de la bouteille de gaz butane en plafonnant à 7.000 FCFA. Du fait de sa rareté et du facteur transport et douanes, le prix du bidon de 5 litres d’huile dépend désormais des zones. Il varie entre 6 500, 7 000 et 7 500 FCFA. Ahurissant qu’il coûte plus cher qu’une bouteille de gaz butane qui est de 5 950 FCFA.

« C’est pas d’aujourd’hui que c’est comme ça. Partez au marché du Grand village où à la Balise, vous verrez que dans certains magasins ça encore augmenté. Ils jouent avec tout le monde ces commerçants dès lors où il y a aucun contrôle, suivi des prix. Et c’est la population qui souffre », confie Merci Obone Ménguè, résidante au quartier Chic dans le premier arrondissement de Port-Gentil.

Ce qu’il faut retenir, c’est que la différence sur ces denrées alimentaires est parfois de 200, 300, 500 FCFA pour la bouteille de 1 litre et demi. Elle est d’environ 2 000 FCFA pour ce qui est du bidon de 5 litres. Selon les commerçants, la faute est à imputer aux grossistes et prioritairement à Olam Palm Gabon. Car pour eux, avec l’exclusivité qu’a Olam au Gabon, tout comme la SEEG et SETRAG, l’entreprise avec ses deux usines (Lambaréné, Mouila), tournerait au ralenti.

« Ce que je sais, c’est que certains passent désormais leurs commandes à Olam directement. Vous comprendrez pourquoi ça dure. Et après, il faut soi-même affréter par container et dédouaner. Voilà pourquoi on se retrouve là. Tout a changé », explique Ali Moctar, commerçant au marché de la Balise à Port-Gentil. La DGCC a-t-elle encore compétence en ce qui concerne la réglementation des prix des produits alimentaires en République gabonaise du fait de la surfacturation ? Est-elle complice de cette hausse irrationnelle des prix ?

Des questionnements qui mériteraient un regard particulier de la part de cette entité économique de l’État, mais surtout du ministère de l’Economie et pourquoi pas de la Présidence de la République. Tout compte fait, les services habilités devraient opérer des contrôles pour préserver les populations de cette hausse des prix mais surtout pour le bien du panier de la ménagère véritablement impacté. Dans la mesure où c’est quasiment tout le pays qui est touché par le phénomène de l’augmentation du prix de l’huile de table.

@info241.com
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