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Congrès du PDG : Quand Ali Bongo sème frustrations et déceptions chez ses militants

Congrès du PDG : Quand Ali Bongo sème frustrations et déceptions chez ses militants
Congrès du PDG : Quand Ali Bongo sème frustrations et déceptions chez ses militants © 2022 D.R./Info241

Le 12e congrès du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968) ne s’est pas terminé dans la joie et le bonheur pour de nombreux militants. Et pour cause, Ali Bongo a procédé à des nominations et débarqué d’instances du parti plusieurs membres qui n’ont eu que leurs yeux pour pleurer en cachette. De même, il a laissé sur leur faim ceux qui attendaient une npromotion au conseil national ou dans les démembrements du bureau politique. De quoi engendrer colère et frustration auprès de militants.

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Ali Bongo va-t-il encore faire grossir les rangs de l’opposition avec des militants mécontents et frustrés ? C’est la question qui résulte des nominations opérées à l’issue du congrès ordinaire organisé les 23 et 24 décembre dernier au stade d’Angondjé de Libreville. Alors que les militants et cadres attendaient patiemment d’y trouver leurs noms à l’issue de ces nominations, beaucoup ont été déçus au point de ruminer en aparté leurs frustrations.

La ferveur militante a fini par laisser place samedi à la frustration

En effet, sur les nominations au sein des 5 secrétaires nationaux, deux hauts cadres ont été débarqués de cette instance centrale du parti. Si Steeve Djecko, le sénateur nommé par décret présidentiel puis placé à la tête du secrétariat exécutif a été confirmé dans ses fonctions, cela n’a pas été le cas pour de nombreux cadres en attente d’une mise en lumière. Surtout qu’Ali Bongo a préféré faire durer le suspense en ne nommant pas l’ensemble des responsables d’autres instances prisées des militants.

Parmi elles, les cadres appelés à servir au niveau du conseil national du parti ou encore ceux devant occuper des fonctions au sein du bureau politique. Un arrière-goût d’inachevé qui entretient le flou sur l’avenir de nombre d’anciens hauts cadres et barons politiques. Surtout qu’Ali Bongo devrait se plier à cette exercice qu’après les fêtes de fin d’année. Une attente longue et incertaine qui pourrait menacer la cohésion du parti qui enregistre de nombreux départs à l’approche des présidentielles.

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