Diaspora

Vive 2015 : les vœux à la Nation gabonaise du CROGE

Vive 2015 : les vœux à la Nation gabonaise du CROGE
Le président du CROGE, Jean Pierre ESSONO MENIE © 2015 D.R./Info241

Nous vous livrons les vœux à la Nation du Conseil Représentatif de l’Opposition Gabonaise à l’Extérieur (C.R.O.G.E) parvenus à notre rédaction. Sans surprise, la « dictature » de l’actuel occupant du palais du Bord de Mer en prend pour son grade au nom « d’une paix véritable et pérenne ».

Moov Africa

Gabonaises et gabonais, Mes chers compatriotes, Chers amis du Gabon,
 
Le C.R.O.G.E voudrait avant tout, vous présenter ses meilleurs vœux pour cette année 2015. Le plus cher de tous ces vœux étant que chaque gabonaise et chaque gabonais puisse voir le Gabon libéré de la dictature BONGO ONDIMBA Ali et bénéficier d’un bien être social ainsi que d’une paix véritable et pérenne.
 
Chers compatriotes, comme vous avez pu l’observer, la fin de l’année 2014 a particulièrement été marquée par le durcissement de la dictature en place au Gabon. Notre pays a perdu une fois de plus plusieurs de ses enfants, arrachés à l’affection des leurs, tombés sous les balles de la dictature du régime usurpateur en place dont le seul tort fut de vouloir assister à un meeting organisé par les défenseurs des valeurs républicaines regroupés au sein du Front Uni de l’Opposition dans le quartier de Rio à Libreville. Le C.R.O.G.E rend hommage à ces combattants de la liberté qui sont allés rejoindre la cinquantaine des personnes déjà assassinée par le régime BONGO ONDIMBA/PDG.
 
Aux familles et proches des victimes tombées le 20 décembre 2014 sous les balles de cette dictature, le C.R.O.G.E vous adresse ses sincères condoléances et apporte son soutien moral à toutes les personnes qui ont été blessées par les actes de cette barbarie d’un autre âge.
 
Le 20 décembre 2014, le Front Uni de l’Opposition devait tenir un meeting à Rio, pour dénoncer la violation de notre Constitution, la gabegie financière et la dictature BONGO ONDIMBA/PDG confortée aujourd’hui par le couple BONGO ONDIMBA Ali et ACCROMBESSI Maixent, son puissant directeur de cabinet et homme à tout faire. Pour étouffer cette manifestation, ce pouvoir en manque de sagesse et dont les signes de panique n’échappent à personne ordonna à la Société Gabonaise de Services (S.G.S), une milice créée officiellement par BONGO ONDIMBA Omar et le mercenaire BETTANCOURT ancien compagnon de route de BOB DENARD à :
 
• tenter d’enlever M. BENGONE NSI Luc, Président du Mouvement de Redressement National (MORENA), le 20 décembre 2014 à 5 h du matin à son domicile,
 
• molester, emprisonner les étudiants et fermer les universités ainsi que les campus universitaires (sacrifiant davantage l’avenir de notre nation),
 
• tirer à balles réelles sur la population sans défense occasionnant plusieurs décès, de nombreux blessés ainsi que d’importants dégâts matériels dont le bilan réel reste inconnu à ce jour,
 
• arrêter et enlever les manifestants en ciblant notamment les journalistes, les syndicalistes et les leaders de la société civile libre,
• égorger sauvagement plusieurs animaux sur le lieu prévu pour le meeting à des fins sataniques du rite vaudou du grand maitre ACCROMBESSI dans un lieu pourtant gardé par des forces dits de l’ordre depuis la veille,
 
• s’introduire dans les enseignes de l’église catholique Saint-Michel de NKEMBO sans autorisation afin d’enlever les personnes qui s’y trouvaient et violentant au passage les curés qui tentaient de s’y opposer dont Monseigneur BONNET,
 
• tenter de se disculper de l’assassinat macabre du jeune MBOULOU BEKA Bruno le 20 décembre 2014 alors que ce dernier a été lâchement assassiné, comme l’a démontré sa famille lors d’un point de presse tenu le 28 décembre dernier au quartier NZENG AYONG,
 
Cette liste non exhaustive des actes de barbarie commis par le pouvoir usurpateur a été réalisée à une seule fin, celle de couvrir les mensonges du régime en place.
 
Pour habiller sa forfaiture au sommet de l’Etat gabonais, BONGO ONDIMBA Ali, ses sbires et satellites en lieu et place de produire des tests ADN afin d’établir sa filiation avec NKAMA Joséphine et/ou BONGO ONDIMBA Omar, n’a rien trouvé d’autre à faire que de durcir son régime dictatorial. La réalité est que, né au biaffra, une région du Nigeria, BONGO ONDIMBA Ali, élevé à partir des années 1967 par le couple BONGO ONDIMBA Omar ne peut se présenter à une élection présidentielle au Gabon conformément à l’article 10 de notre Constitution.
 
Pas très loin de chez nous, nous retrouvons les dispositions analogues à l’article 10 de notre Constitution au Cameroun, en Guinée équatoriale, en République démocratique du Congo, au Niger et au Togo. M. SCHWARZENEGGER Arnold, malgré sa nationalité américaine ou le fait d’être gouverneur de la Californie, l’un des plus grands Etats de la fédération, ne peut se présenter à la plus haute fonction des Etats unis d’Amérique car il n’est pas américain de naissance, il est d’origine autrichienne. Le débat sur la xénophobie que tente de nous imposer les faussaires de la République gabonaise est une diversion que les esprits éclairés et les compatriotes doivent recentrer.
 
Le problème de l’imposture de BONGO ONDIMBA Ali à la plus haute fonction de l’Etat posé par les gabonais à travers la plainte introduite par l’un des « fer de lance » de notre opposition, M. BENGONE NSI Luc, depuis 2009 devant la Cour constitutionnelle, hélas au service de la famille BONGO ONDIMBA comme toutes les institutions de la République, est aujourd’hui renforcé par « Nouvelles Affaires Africaines », le livre du journaliste d’investigation PEAN Pierre dont le sérieux et la notoriété internationale n’est plus à démontrer.
 
Le C.RO.G.E attire l’attention des compatriotes que le pouvoir usurpateur en place cherche à ce qu’ils s’en prennent aux étrangers avec lesquels ils ont toujours vécu ensemble et en bonne intelligence. Ce pouvoir cherche à les amener sur le terrain de la xénophobie, de l’exclusion intergénérationnelle et interethnique afin de se dédouaner plus facilement auprès de la communauté internationale pour les actes macabres qu’ils auront à réaliser pour demeurer au pouvoir. Les réactions anti-presse française, assimilées aujourd’hui à radio
« mille collines » par les tenants du pouvoir au Gabon sont des témoignages d’actes racistes de ses membres et de leurs ressentiments anti-blancs tout court. Le récent événement mené par
des repris de justices, envoyés et encadrés par le pouvoir en place devant l’ambassade de
France le 26 décembre dernier ne peut que confirmer ces propos.
 
Le C.R.O.G.E appelle les gabonais de tout bord et tous les défenseurs des valeurs citoyennes gabonaises à résister à l’oppresseur, à recueillir toutes les preuves pour traduire ce pouvoir sanguinaire devant les juridictions internationales, d’être notamment solidaire et à l’écoute des prochains mots d’ordre méthodiquement préparés par les vaillants leaders de l’opposition regroupés au sein du Front Uni dans l’optique de la libération du Gabon par le départ sans condition ni délais du pouvoir dictatorial de BONGO ONDIMBA Ali et de la libération de tous nos frères et sœurs qui sont dans les prisons et les geôles de ce régime criminel.
 
Le C.R.O.G.E appelle les mouvements de la diaspora à renforcer, voire mutualiser rapidement ses efforts de résistances concrètes pour nos vaillants combattants à l’intérieur du pays contre la machine répressive, ennemie de notre peuple jusqu’à la Victoire finale.
 
Face à ce régime, véritable fossoyeur du Gabon et de sa population, qui se traduit par une véritable catastrophe sur le plan institutionnel, politique, économique et social, le C.R.O.G.E rassure la communauté internationale qu’il fait paris pour sien que le Gabon qui naîtra de la Victoire finale contre cette dictature sera fondé sur la justice, l’équité et le progrès pour l’ensemble de ses enfants et non sur la vengeance. Le Gabon restera une terre d’accueil et de partage dans le respect de ses dispositions statutaires non encore phagocytées du 26 mars 1991, disposition issues de la Conférence nationale de 1990. Toutefois, le C.R.O.G.E se montrera implacable envers tous les criminels de la nation dont l’impunité serait une insulte au sacrifice de nos morts, héros anonymes de notre Résistance.
 
Le C.R.O.G.E tient à souligner sa profonde reconnaissance à l’endroit de la communauté internationale en particulier à l’ONU, à l’Union Européenne, aux démocrates africains et français pour le soutient apporté à notre peuple éprit de liberté, de justice et d’équité.
 
Le C.R.O.G.E profite pour dire à tous les compatriotes, spectateurs de leur propre histoire et à ceux qui se dirigent aux sens des intérêts momentanés comme des girouettes au sens du vent, participant ainsi directement ou indirectement à la destruction de notre pays et à l’assassinat de notre peuple qu’il est encore temps de rejoindre le courage wagon de la sauvegarde du Gabon pour nos enfants et nos parents. Il est encore temps de quitter au plus vite les assassins de notre pays pour libérer le Gabon et l’affranchir une bonne fois pour toute de ce système à l’origine des maux du peuple gabonais.
 
Encore Bonne année 2015 à toutes et à tous !
 
Que Vive le Gabon Libre, Vive notre République
 
Pour le C.R.O.G.E,
Le 1er janvier 2015
M. Jean Pierre ESSONO MENIE, Le Président,
(0033)6 18 35 64 86, presidence@croge.org

@info241.com
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