Filière bois

Vers l’élaboration d’un marché intérieur à la transformation locale du bois Gabonais

Vers l’élaboration d’un marché intérieur à la transformation locale du bois Gabonais
Les responsables présents autour de ce conclave © 2014 D.R./Info241

Une réunion importante s’est tenue hier au ministère des mines à Libreville, entre plusieurs responsables du développement du secteur bois gabonais et la société Eco Wood en vue de poser les bases pratiques de l’industrialisation du bois local. Il s’agissait pour les responsables gabonais d’asseoir avec la multinationale Eco Wood, qui construit notamment l’école supérieure des métiers du bois à Booué, les bases du futur marché intérieur découlant de la décision de transformation du bois gabonais sur son sol.

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Cette réunion a vu la participation du président de la Chambre de commerce du Gabon, Alain Rempanot Mepiat, du directeur général de l’industrie et de la compétitivité au ministère des mines, de l’industrie et du tourisme, Léandre Bouloubou, du directeur général d’ECO WOOD Christian Huber, les responsables de l’Agence Nationale des grands travaux (ANGT), les responsables du ministère du Budget, de l’Agence pour la promotion des investissements et des exportations (APIEX).

La réunion s’est tenue dans le cadre de la commission de pilotage de la stratégie nationale d’industrialisation et du groupe thématique forêt-bois. Elle a tourné autour des mécanismes à mettre en œuvre afin de favoriser le bois transformé sur le territoire national et utilisé dans les marchés de l’Etat. Ce qui n’est pas encore le cas.

Le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba avait décidé de stopper l’exportation des grumes. Engagé dans un processus irréversible, le Gabon doit être en mesure de favoriser la troisième transformation de l’or vert de sorte qu’il soit transformé au Gabon par la main d’œuvre locale et utilisé à la fois dans la construction de l’habitat et dans l’ameublement des bureaux. Il n’est pas convenable qu’aujourd’hui, plus de 90% de tout l’ameublement des bureaux et de la construction des marchés publics soit issue de l’importation, alors que de l’autre côté les opérateurs sont sommés de transformer localement le bois, a regretté Léandre Bouloubou.

Après que la direction du patrimoine nationale a déterminé en volumes la demande annuelle en ameublement en bois des marchés publics afin d’avoir une idée sur les besoins, il a été demandé aux responsables des compagnies forestières s’ils ont les capacités de répondre aux besoins des commandes publiques. L’ANGT, a aussi pris une part active dans le débat. Un petit groupe de travail a été constitué en vue de proposer au gouvernement les mesures incitatives ou contraignantes pour inciter les maîtres d’ouvrages à favoriser le bois transformé sur place par les entreprises locales et par la main-d’œuvre gabonaise.

@info241.com
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