Un père condamné à 10 ans de prison pour avoir violé une ado de 14 ans, sa belle-fille !

Les faits remontent au 19 mai 2017 aux alentours de 22h au quartier N’tchéngué de Port-Gentil. Philomène Nzalenguilaye réveillée brutalement par les pleurs de son nouveau-né, constate dans l’unique chambre de la maison où elle dormait, l’absence étonnante de son concubin. Aussitôt, elle se dirigea discrètement au salon. De là, elle surprit son amant Anicet Mouélé allias « Petit Prince », frottant son pénis en érection sur le vagin de sa fille aîné âgée de 14 ans.

Le pot aux roses

Se sentant découvert par sa partenaire qui n’a eu de cesse, que de pousser des cris ahurissants, Petit Prince pour se dédouaner affirma qu’il était entrain de faire des prières de délivrance sur la gamine. Acculé de questions, le présumé beau-père pédophile nia en bloc tout en précisant qu’il était entrain de lui masser le genou, parce que tombée dans la douche auparavant lorsqu’elle prenait sa douche. Des échappatoires rejetés du revers de la main par la gamine qui n’a pas manqué de préciser avec force et détails que l’accusé lui faisait des attouchements.

Une vue de l’audience de ce jeudi à Port-Gentil

Et que ce n’était pas la première fois que son père nourricier lui caressait les seins, lui faisait le cunnilingus et la pénétrait à plusieurs reprises avant de jouir sur un morceau de drap. Conduite immédiatement dans une structure sanitaire, l’examen faisait état de la « perte de la virginité résultant des rapports sexuels avec pénétration récente ou irrégulière ». C’est ainsi qu’une plainte fût déposée contre lui. Il sera interpellé puis déféré au parquet de la République pour les chefs de viol sur mineur de moins de 15 ans.

L’audience

Lors des auditions, la mineure est restée constante dans ses déclarations, allant jusqu’à donner une description parfaite du sexe de Petit Prince. Laquelle description fut soutenue par la tutrice de la victime. « Le pénis était long, gros, noir et pointu. Car il me l’avait mis sur la circonférence de ma main. Et je subissait très souvent ces sévices à la plage, à la douche et bien d’autres », a précisé la victime à la cour. En application des dispositions des articles 6 tiret 5, 6 tiret 6, 256, 259 tiret 1 du Code pénal, mais surtout, des dispositions des articles 11 et 12 du Code de procédures pénales, Anicet Mouélé a été reconnu coupable.

Elle lui a concédé tout de même, des circonstances atténuantes. Malheureusement, le condamne à 10 ans de prison dont 4 ans assortis du sursis. En somme, présente à la barre la mère de la victime a sollicité au préalable la somme de 10 000 000 FCFA à titre de réparations du préjudice subi par sa fille. Une somme que la Cour a ramené à juste titre au montant de 500 000 FCFA.