Port-Gentil : Un père incestueux écope de 20 ans de prison pour le viol de sa fille de 11 ans

Il était 12h le 12 mars de l’année dernière, lorsque ça très chère mère lui avait fait des reproches. Agacée, c’est ainsi que la victime âgée seulement de 11 ans lors de la commission des faits, décide de quitter le cocon familial pour trouver refuge chez un certain Diboty, avant de se rendre chez Jennifa, un de ses meilleurs amis. Recherchée activement par ses parents, ils ont fini par la débusquer au domicile du dernier cité. Aussitôt, les deux ont été traduits auprès de la Direction générale des contre ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM, B2).

Des révélations inattendues

Suivront les révélations de la jeune fille d’une cruauté déconcertante. Elle avouera devant ses parents en présence des enquêteurs, qu’elle avait été abusée sexuellement par son père, Aristide Fouangui, la quarantaine. Toujours dans son récit des faits, elle a tenu à préciser que son tuteur lui avait également menacé de mort, si elle venait à ouvrir sa bouche. Ce jour-là, la consternation pouvait se lire sur le visage de Perine Kébilianou, la mère de la victime qui a sur-le-champ déposé une plainte à l’endroit du père pédophile. Ce qui a conduit immédiatement à son interpellation.

En enquête, le mis en cause n’a pas hésité à réfuter les faits à lui reprochés, avant de les reconnaître à l’enquête préliminaire de fond, prétextant avoir été sous l’effet de l’alcool. Ainsi, il a été placé sous mandat du dépôt le 27 mars 2021 à la prison centrale de Port-Gentil, pour viol sur mineur de moins de 15 ans, inceste et menaces de mort. On apprendra également que la gamine entretenait également des relations sexuelles avec son tendre ami, le jeune Jennifa, mineur également.

L’audience

À la barre ce jeudi, le mis en cause n’a plus reconnu les faits et de dire, qu’il n’avait plus le choix que d’accepter les chefs d’accusation qui planaient sur sa tête, au regard des déclarations de sa fille présente lors de son interpellation. Pour sa part, le ministère public a requis la culpabilité de l’accusé et sa condamnation à une peine de 30 ans de prison. La défense quant à elle, dans sa plaidoirie a sollicité de la cour l’acquittement de son client au bénéfice du doute. Et que lui soit accordé, de larges circonstances atténuantes.

En definitive, Aristide Fouangui a été reconnu coupable et condamné à 20 ans de réclusion criminelle, dont 8 ans considérés pour le sursis. Tout ceci, conformément aux dispositions des articles 256, 259 du Code pénal, ainsi que des articles 26, 209, 255 et 257 du Code de procédures pénales.