Plusieurs paquets de chanvre à écouler à l’université Omar Bongo, saisis à Owendo !
L’Université Omar Bongo (UOB), la plus grande du Gabon, est-elle devenue est nid de stupéfiants et autres drogues illicites ? C’est tout du moins ce que laisse entrevoir le coup de filet réalisé dernièrement par la gendarmerie d’Owendo. A la gare ferroviaire, les pandores ont mis la main sur un jeune gabonais qui tentait de récupérer une vingtaine de sachets de chanvre pour l’écouler sur le marché estudiantin illicite de la capitale gabonaise.
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Djouba Kedeche est dans de sales draps. Le jeune dealer présumé a été pris la main dans le sac par la brigade de gendarmerie du Port alors qu’il venait de récupérer deux valises de drogue provenant de Franceville, chef lieu de la province du Haut-Ogooué. La cargaison de drogue constituée de 20 paquets de chanvre avait pour destination l’Université Omar Bongo de Libreville où le produit illicite devait retrouver réseau de consommateurs.
Le jeune dealer présumé et sa marchandise
Aux mains des gendarmes qui l’avait tendu un guet-apens pour le prendre la main de le sac, le jeune gabonais tentera d’abord d’indiquer que ces sachets étaient fait de manioc, un produit que commercialisait également le jeune commerçant. Cet argument aura volé en éclat à la fouille desdits valises qui révèlera qu’il s’agissait bien de chanvre indien, une substance visiblement prisée par les usagers de l’UOB. Une université qui sera devenue un nid de tous les trafics malgré la forte présence policière sur les lieux.
« Ce colis m’a été envoyé depuis Franceville par mon aîné », confiera Djouba Kedeche aux gendarmes. « Nous avons l’habitude de collaborer. Il envoie souvent les valises par train, et moi, je les récupère à la gare. Une fois que c’est fait, je les dépose chez un autre complice, étudiant à l’université Omar Bongo. C’est là-bas que tout le produit est dispatché. Parce que c’est un lieu pour la vente », a revelé le dealer présumé.
Reste à connaitre l’ampleur de ce trafic et qui des enseignants ou des étudiants seraient les plus friands de la substance illicite. Une arrestation qui dénote que l’établissement universitaire continue d’être un véritable foyer de consommation de stupéfiants ou son centre commercial. Ce, malgré la destruction fin octobre 2019 par l’armée du fameux « bunker » de l’UOB qui n’a visiblement pas mis fin aux différents trafics de drogue qui prolifèrent au « temple du savoir ».
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