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Journée nationale de la Femme

Marie-Madeleine Mborantsuo honorée sans gloire de l’Ordre national du mérite gabonais

Marie-Madeleine Mborantsuo honorée sans gloire de l’Ordre national du mérite gabonais
Marie-Madeleine Mborantsuo aux cotés de son beau-fils Ali Bongo © 2017 D.R./Info241

La célébration de la journée nationale de la Femme en différé hier aura fait une heureuse de plus : Marie-Madeleine Mborantsuo. La présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise qui possède déjà toutes les médailles possibles et imaginables de l’Ordre national du mérite, a tout de même eu un nouveau clin d’œil des autorités gabonaises en tête desquelles Ali Bongo, dont elle a permis la réélection controversée en septembre dernier.

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Si cela était administrativement possible, Marie-Madeleine Mborantsuo aurait reçu encore vendredi, l’ordre national du mérite aux cotés de 25 autres femmes gabonaises. Elle et le général de brigade Elisabeth Nyngomanda en ont été malheureusement privées cette année.

Et pour cause, elles détiennent à elles seules, toutes les distinctions déjà possible de cet ordre national. Du coup, elles ont été honorées sans recevoir la moindre médaille ! Comme quoi, elles ont déjà atteint le nirvana de l’excellence reconnue par l’Etat.

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Il faut dire que malgré les poursuites judiciaires dont elle fait l’objet de la part de la justice française, Marie-Madeleine Mborantsuo a toute la confiance des autorités gabonaises en tête desquelles Ali Bongo dont elle est la belle-mère et dont elle a permis la réélection en septembre dernier en rendant une nouvelle fois, un verdict favorable à l’ensemble des requêtes déposées par ses conseils devant cette cour lors du contentieux électoral de la présidentielle gabonaise d’août dernier.

Quoi d’autre donc, si ce n’est d’honorer cette grande dame qui dirige de main de maître la cour constitutionnelle depuis sa création et même quand celle-ci ne plus plus recevoir la moindre distinction nationale. Des états de service élogieux à la gloire du père d’Ali Bongo, dont elle a été la maîtresse, puis d’Ali Bongo lui-même.

Pas étonnant que devant les suspicions de blanchiment en bande organisée qui pèse sur elle, Ali Bongo daigne avoir une énième pensée pour cette pièce-maîtresse de l’hégémonie familiale Bongo sur le Gabon. Bonne fête de la femme !

@info241.com
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