Infrastructures

Les travaux de la voie PK5-PK12 de nouveau à l’arrêt pour impayés de l’Etat gabonais

Les travaux de la voie PK5-PK12 de nouveau à l’arrêt pour impayés de l’Etat gabonais
Une vue du chantier en avril dernier © 2017 D.R./Info241

Prévus pour s’achever cette fin d’année, les travaux de réhabilitation et d’élargissement du tronçon PK5 - PK12 a de nouveau du plomb dans l’aile. L’entreprise française Colas, en charge des travaux, a décidé ce mardi de stopper les travaux lancés en grandes trombes par Ali Bongo. La faute, aux impayés de la quote-part du Gabon dans ce chantier co-financé pourtant par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC).

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Selon plusieurs indiscrétions glanées par la rédaction d’Info241 ce matin, le gouvernement gabonais n’arriverait toujours pas à tenir parole dans ce dossier. L’avenir de la réhabilitation et l’élargissement du tronçon PK5-Pk12 est plus que jamais compris par le non-paiement par l’Etat de sa dette relative à la troisième rallonge due à l’entreprise Colas qui, bien que mal, tente de finir les travaux de cette voie principale de la capitale gabonaise.

Ainsi, pour forcer les autorités gabonaises à honorer ses engagements de paiement, l’entreprise a décidé ce mardi matin de retirer ses engins du chantier. Depuis ce matin, plusieurs convois composés des niveleuses, tractopelles et autres engins lourds, ont quitté le chantier pour la base de Colas située dans la zone industrielle d’Oloumi.

Un énième revers pour le gouvernement gabonais qui avait pourtant déclaré la route comme chantier prioritaire de son action. Le 7 avril dernier, Ali Bongo qui s’était rendu sur les lieux, y avait déjà constaté un retard avant de promettre que les délais de livraison devraient être tout de même tenus. Une autre promesse, loin d’être tenue au regard de la grogne financière qui semble désormais accabler ce chantier.

Par le passé, ce chantier avait déjà été jeté à l’abandon durant plus de 10 mois quelques mois seulement après le lancement des travaux. La raison semble toujours la même : le Gabon n’arrive toujours pas honorer la partie financière de ce projet d’infrastructures routières financé en partie par la BDEAC.

Démarrés officiellement en janvier 2016, les travaux du tronçon PK5-PK12 de Libreville avaient été prévu s’achever au plus tard en décembre 2017. Outre l’élargissement de la voie en deux fois deux, le chantier comprend la construction de six passerelles piétonnes aux zones les plus fréquentées telles que Beyrouth, Marché banane, Lycée Djoué Dabany, l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba (HIA-OBO), à Melen et au niveau de l’Ecole nationale d’administration (ENA).

@info241.com
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