Transports

Les taximen Gabonais prochainement en grève pour dénoncer le racket des policiers

Les taximen Gabonais prochainement en grève pour dénoncer le racket des policiers
Le président du Syltteg lisant les conclusions de l’AG © 2015 D.R./Info241

Le torchon brûle de nouveau entre les transporteurs terrestres Gabonais et les agents véreux des ministères de la Défense et de l’Intérieur. Les deux principaux syndicats - Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG) et le Syndicat national des propriétaires de taxis du Gabon (SYNAPROTAG) - ont menacé samedi d’entrer en grève d’avertissement de 72h dès lundi prochain pour dénoncer le racket dont ils sont victimes.

Moov Africa

« L’assemblée générale a décidé du dépôt d’un préavis de grève dès ce lundi 24 août 2015 et nous laissons courir une semaine pour que les négociations puissent conduire à des résultats. Passé ce délai d’une semaine et que si rien n’est fait pour résoudre ce problème, nous comptons entamer une grève de 72 heures à compter du lundi 31 août prochain  », a déclaré le président du SYLTTEG, Jean Robert Menié.

Selon lui, cette décision est la conséquence d’un harcèlement excessif des forces de l’ordre et de sécurité affectées au contrôle routier, particulièrement les motards de la Police nationale, de la Brigade nord de gendarmerie nationale ainsi que l’ensemble des commissariats de police et des brigades de la gendarmerie nationale.

Ces deux syndicats veulent ainsi, contraindre les ministres de la Défense nationale et de l’Intérieur à prendre leurs responsabilités en retirant des rues de Libreville et Owendo leurs agents qui brilleraient par des « contrôles outranciers ».

En dépit de l’existence d’une société de transport public, les habitants de Libreville et ses environs demeurent toujours dépendant des taxis et autres bus appartenant à des privés.

Avec AGP

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article