Les mauvais chiffres du Gabon à l’Indice Ibrahim de la gouvernance 2014
Le Gabon a perdu 3 places dans l’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG) publié le 29 septembre. 27e africain et leader CEMAC de cet indice devant le Cameroun et le Congo, le Gabon a obtenu un score global en baisse de près de 2 points pour se fixer à 51/100. Un score moyen certes, mais bien moins important que la moyenne africaine, qui elle est cette année portée à 51,5.
L’IIAG fournit une évaluation annuelle de l’état de la gouvernance sur le continent africain et constitue le recueil le plus complet de données quantitatives dans ce domaine. L’IIAG 2014 comprend 130 variables issues de 34 sources indépendantes africaines et globales. Les données réunies par l’IIAG 2014 couvrent la période 2000-2013. La notation est basée sur 100.
Ces résultats montrent que notre pays est bien en-dessous de la norme africaine sur la gouvernance même si son score final s’y rapproche. Le Gabon perd ainsi 3 places dans ce classement global puisque classé 24e par le dernier rapport de l’IIAG publié le 14 octobre 2013.
Dans la catégorie « sécurité et état de droit », le Gabon se classe 19e africain avec un score de 57,6 contre 56,8 précédemment. Sur le plan de la participation à la vie politique et aux droits de l’homme, le Gabon ne fait pas mieux et termine 33e avec un score de 42 contre 47,8 en 2012. Au plan du développement économique, notre pays est classé 34e avec un score en recul de 41,5 contre 42,9 en 2013, la moyenne africaine étant de 45,6.
Enfin même sur le développement humain, le Gabon n’aura pas réussi à faire mieux qu’en 2012. Se hissant à la 18e place avec un score de 62,8 contre 63,9 l’année précédente. Au top de ce classement trône l’ile Maurice qui caracole en tête avec un score global de 81,7 suivi du Cap-Vert (76,6), du Botswana (76,3), de l’Afrique du Sud (73,3) et des Seychelles (73,2).
Fondée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim se concentre sur le rôle essentiel du leadership et de la gouvernance en Afrique. En proposant des outils visant à améliorer le leadership et la gouvernance, la Fondation souhaite contribuer au changement positif du continent.
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