Front social

Les déflatés de Gabon Poste appellent à l’aide Ali Bongo pour leurs droits sociaux impayés depuis 17 ans !

Les déflatés de Gabon Poste appellent à l’aide Ali Bongo pour leurs droits sociaux impayés depuis 17 ans !
Les déflatés de Gabon Poste appellent à l’aide Ali Bongo pour leurs droits sociaux impayés depuis 17 ans ! © 2023 D.R./Info241

Depuis 17 ans, les anciens salariés de Gabon Poste, une entité publique liquidée et devenue depuis lors PostBank, multiplient des grèves pour revendiquer le paiement de leurs droits sociaux. En vain. Ils attendent toujours l’exécution du plan social promis par l’Etat et se retourne à nouveau vers Ali Bongo, candidat à un 3e mandat à la tête du pays.

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Environ 800 agents avaient été licenciés de Gabon Poste en 2006, 17 ans après, ces derniers réclament toujours l’exécution du Plan social promis par l’État. Ce lundi 24 juillet, ils ont débrayé à nouveau devant la Direction générale de la Comptabilité publique du Trésor de Libreville pour se faire entendre.

Une vue de la manifestation d’hier

Depuis 2006, un plan social a été mis en place mais sans que celui-ci soit appliqué à ce jour, le deuxième du genre évalué à plus de 13 milliards de FCFA mais resté impayé. Ce mouvement d’humeur était une occasion pour les anciens employés de l’ancienne Poste d’appeler le président Ali Bongo, candidat à l’élection présidentielle, d’intervenir en leur faveur.

« Trop c’est trop, depuis 17 ans, les ex-agents de Gabon Poste vivent dans la pauvreté totale : les familles disloquées, les enfants non scolarisés, plusieurs décès, plusieurs malades, plusieurs délinquants. Payez-nous ! », pouvait-on lire sur l’une des banderoles brandie devant le Trésor public.

Une des banderoles de ces déflatés qui crient à l’aide

Début juillet, ils avaient avaient manifesté devant les bureaux du Premier ministre pour dénoncer des lenteurs administratives quant au paiement de leurs droits. D’après le collectif, les instructions du président Ali Bongo n’ont jamais été appliquées.

« À l’orée des élections qui vont avoir lieu, nous demandons cette fois-ci, l’intervention personnelle du chef de l’État Ali Bongo Ondimba qui a pourtant donné des instructions pour que ce plan social soit payé malheureusement cela n’a toujours pas été respecté », a regretté Bayonne Chérubin Claver, secrétaire général adjoint du Synaposte au cours de ce piquet de grève. Selon certains membres du collectif, ils n’iront pas au vote si leurs revendications ne sont pas prises en compte d’ici le 31 juillet.

@info241.com
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