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Présidentielles 2016

« Éveille-toi Gabon » appelle les indécis de la diaspora gabonaise de France à voter ce samedi Jean Ping

« Éveille-toi Gabon » appelle les indécis de la diaspora gabonaise de France à voter ce samedi Jean Ping
« Éveille-toi Gabon » appelle les indécis de la diaspora gabonaise de France à voter ce samedi Jean Ping © 2016 D.R./Info241

Devant la situation macabre illustrant le bilan d’Ali Bongo Ondimba, 7 ans après, le collectif « Éveille-toi Gabon » se propose de faire le bilan d’un mandat marqué par un échec tonitruant. Composé d’éminents chercheurs, docteurs, doctorants Gabonais, résidents en France, ce collectif incite ainsi les compatriotes gabonais à prendre conscience de leur avenir et de se retourner vers celui qui incarne cet avenir qui fera bon vivre et paisible, à l’abri de la peur et du besoin : Jean Ping. Ainsi, le collectif « Éveille-toi Gabon » invite « à la mobilisation totale de la diaspora gabonaise de France, ce samedi, à voter 100 % Jean Ping, le candidat de l’espérance et de l’assurance pour un Gabon nouveau pour un Gabon à l’abri de la peur et du besoin. »

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Dans leur mémorandum on peut y lire : « Nous collectif « Éveille-toi Gabon » constatons, depuis l’arrivée d’Ali Bongo à la magistrature suprême en 2009, que le Gabon est dans un état chaotique sans précédent. Cela nécessite une prise de conscience totale de la part de Gabonais. Voilà pourquoi nous, membres du collectif « Éveille-toi Gabon », nous levons pour dire stop à cette mascarade généralisée. »

Rappelant que sur le plan de la gouvernance économique et financière, Ali Bongo a plongé le Gabon dans le rouge. Faisant ainsi des emprunts obligataires un mode de financement dont la dette se chiffre à des milliers de milliards, c’est-à-dire à plus de 3 000 milliards de F CFA. Un record jamais atteint du temps de son père Omar Bongo Ondimba. Aussi, souligne le mouvement des gabonais vivants à l’étranger, au travers de la très célèbre firme familiale des Bongos, Delta Synergie, Ali Bongo s’en est pris ouvertement aux richesses nationales, soit en prenant des parts, au mépris de la loi gabonaise en matière d’investissement, dans toutes les sociétés s’installant au Gabon ; soit à travers des vols organisés par ses collaborateurs d’origine étrangères. Retrouvez dans les lignes qui suivent l’intégralité de la motion du soutien du collectif ’’Eveil-toi Gabon’’ à l’actif du candidat unique de l’opposition, Jean Ping.

Cher compatriote, devant cette gouvernance économique et financière opaque dont Ali Bongo et ses sbires en ont fait un modèle par excellence de gaspillage et de destruction des générations futures, le collectif « Éveille-toi Gabon » dit non, non et non à ce système émergent et pour cela appelle à un vote sanction ce 27 août 2016. Nous ne continuerons pas à cautionner la mal gouvernance d’Ali Bongo Ondimba dès lors que le Gabon, sept ans après, soit confronté à une dette publique qui représente 42% de son PIB selon la COFACE, 50.1% selon le FMI. Cela dit, nous devons prendre une décision cash et net le 27 août 2016 afin de sortir le Gabon de cette dérive générale.

Puisque, le Gabon pour l’avenir doit chercher des solutions urgentes pour réduire le poids de la dette laissée par Monsieur Ali Bongo et les siens. Et cela passe inévitablement par un changement immédiat de régime. Chers compatriotes, sur le plan social, le bilan d’Ali Bongo Ondimba est plus que chaotique malgré des sommes d’argent affolantes mises à sa disposition. C’est-à-dire qu’avec un budget annuel de 3000 milliards en 7 ans, soit 21000 milliards, il n’a pas pu satisfaire les besoins urgents de la population que ce soit au niveau de l’éducation, du logement, des infrastructures et de la santé. L’échec est évident. Les faits deviennent même têtus.


Au plan sanitaire et de l’habitat

Dans le secteur de la santé, le bilan d’Ali Bongo est marqué par les grèves à répétition du corps soignant. L’État affiche une incapacité absolue à trouver des solutions pérennes dans ce secteur qui est vital pour un pays qui ambitionne devenir émergent prochainement. Les quelques bâtiments construits à Libreville pour abriter les CHU ne désaltèrent pas les besoins de plus en plus croissants des populations. Entre manque de médecins et indisponibilité des médicaments, on assiste à une érection des bâtiments vide de sens. La CNAMGS qui à son origine est un très bon projet, est devenu un sac à crabes. Son financement pose problème et sa mort dans l’œuf programmée.

Au niveau de l’habitat, un des axes les plus médiatisés de la campagne 2009. Ali Bongo Ondimba avait fait la promesse de construire 5 000 logements sociaux par an, soit environ 35 000 logements au terme de son mandat. Sept ans après, l’échec est tonitruant. En effet, les gouvernements successifs d’Ali Bongo Ondimba n’ont réussi à construire que 857 logements et quelques parcelles viabilisées. Ce bilan accablant du logement social suscite moult interrogations quant à la destination finale des budgets alloués à ce secteur chaque année 7 ans durant.

L’épineux problème du logement au Gabon est devenu une gangrène criarde qui paralyse toute l’étendue du territoire national dès lors que le nombre de personnes mal logées n’a été aussi élevé. Selon, le dernier Recensement général de la population et des logements de 2013 (RGPL 2013) les Gabonais pour la grande majorité sont mal logés.

Ainsi, 345 468 personnes sont en manque de logement. 289 704 d’entre elles (soit 84%) résident en milieu urbain et 55 764 (soit 16%) en milieu rural. De ce fait, nous apprend M. Mouissi, "elle seule la province de l’Estuaire concentre 53% des résidents en manque de logements. La première province du Gabon compte ainsi 181 695 personnes mal logées, loin devant le Haut-Ogooué qui compte 39 815 mal logés (12%) et le Woleu-Ntem qui lui compte 34 425 personnes en manque de logement (10%)." On peut mieux comprendre cette inefficacité à la lecture du rapport de Transparency international publié en décembre 2014, portant sur la corruption et la bonne gouvernance dans le monde, qui indiquait que de 2011 à 2014 ce serait la somme colossale de 700 milliards de FCA qui aurait été détournée par l’État gabonais sous le magistère d’Ali Bongo Ondimba.

Dans le domaine des infrastructures routières, comme le souligne le document « L’avenir en confiance », Ali Bongo Ondimba envisageait de désenclaver l’ensemble du troussons routier national d’ici 2016. Or, dans les faits, il n’a bitumé qu’à peu près, 700 kilomètres de route sur 7 ans soient, 100 kilomètres environ par an. Un autre échec qui vient renforcer le chapelet.

Concernant le secteur de l’éducation

Secteur qui fait partie des grands axes du développement inscrit dans le plan stratégique Gabon émergent (PSGE) ; il était mentionné l’amélioration du système éducatif national. Pour Ali Bongo Ondimba, il fallait améliorer la qualité de l’éducation au Gabon en favorisant l’accroissement d’une ressource humaine de qualité, une réforme du système LMD des universités, l’adoption de l’informatique comme outil pédagogique, l’amélioration de la qualité de vie éducative en mettant à niveau les services offerts aux élèves et aux étudiants du Gabon.

Il s’agissait entre autre de la construction de nouveaux établissements, des internats dans les collèges et lycées, de nouvelles résidences universitaires et d’ouverture de cantines scolaires. Mais qu’en est-il dans les faits 7 ans après ? En analysant la Loi des finances on observe que dans l’inscription budgétaire la bagatelle somme de 20,17 milliards dilapidée aurait dû financer les dépenses suivantes : 60 nouveaux lycées et leur équipement (7.6 milliards FCFA) ; 10 nouveaux internats et leur équipement (2.5 milliards FCFA) ; 5 rénovations d’internats (781 millions FCFA) ; 1 lycée scientifique à Koulamoutou (4 milliards FCFA) ; 1 Collège d’enseignement secondaire à Mpaga (300 millions FCFA) ; l’extension et l’équipement du CES de Cocobeach (1.15 milliards FCFA) ; l’achèvement des autres travaux en cours (3.8 milliards FCFA).

Au lieu de construire les 400 salles de classe avant la rentrée scolaire 2013 promis, Ali Bongo a préféré transformer le stade de l’amitié sino-gabonais en salle de classe ; zéro salle de classe de construites pendant qu’elles étaient inscrites dans les différentes lois de finances ; des grèves à répétition depuis 2009. Résultat de course, aucune amélioration dans ce secteur vital pour le développement du pays. Selon certains experts comme la Banque mondiale (rapport de 2015), un taux de redoublement qui a atteint de proportion inquiétante estimée à 90 % soit, le double de la moyenne africaine. Dans l’enseignement supérieur, les projets de création des universités à Port-Gentil, à Boué, à Oyem et à Mouila sont restés à l’étape initiale : encore et toujours des maquettes.

Conséquences : 100 à 200 élèves par Classe. Un sureffectif au paroxysme, un manque d’infrastructure adapté. Le taux de réussite au bac qui était de 18,5% en 2015 s’élève désormais à 14,75% en 2016. Selon le rapport de la Banque mondiale de 2013, le taux national de redoublement constitue donc le plus élevé au monde (sur l’ensemble des pays du monde pour lesquels cette statistique existe). Malgré les taux d’alphabétisations enviables, soit 89% des femmes et 91% des hommes alphabétisés, seulement 10% des femmes atteignent ou achèvent les études supérieures contre 15% des hommes. 35,7% des jeunes sont au chômage au Gabon. Or, 62% de la population gabonaise à moins de 25 ans.

Par contre, on assiste à une stratégie de contournement au travers de ce qu’Ali Bongo Ondimba appelle un don à l’endroit de la jeunesse gabonaise : la résidence privée communément appelée Oyo octroyé injustement à l’État gabonais pour faire office d’université (quand et comment ? le Gabonais impatient ignore l’avenir de cet édifice construit avec l’argent du contribuable à des fins familiales à l’ère d’Omar Bongo Ondimba père). Voici le vrai bilan de l’émergent en chef dans le secteur éducatif dont les jeunes représentent plus de 60 % de la population nationale d’après le dernier recensement de la population.

Sur le plan des libertés d’expression, médiatique, Ali Bongo se distingue par son intolérance totale. Les journalistes, les leaders syndicaux et les membres de la société civile sont molestés. Ali Bongo fait dans la répression totale et abusive faisant ainsi de l’armée gabonaise et de la police nationale un outil d’asservissement du peuple. Devant cet état de fait, nous, membre du collectif « Éveille-toi Gabon », récusons fermement un tel mode de fonctionnement de l’État.

Sur le plan démocratique, Ali Bongo instrumentalise les institutions juridiques à sa guise. Ainsi, on en registre des nominations qui ne tiennent pas compte du cadre juridique des magistrats. Sans oublier, les plaintes qui n’aboutissent pas. Nous assistons ainsi à une justice aux ordres. Une justice qui refuse de lire le droit quand elle est sollicitée.

Chers compatriotes, devant cette litanie d’injustices et de médiocrité, le collectif « Éveille-toi Gabon » s’interroge sur les réelles capacités d’Ali Bongo à diriger notre pays. Il est évident qu’il n’en dispose pas.

Dans le cinquième axe de son ’’Programme pour l’Egalité des Chances’’ Ali Bongo affirme qu’il doit combattre l’injustice et les privilèges indus, pour promouvoir la méritocratie et la performance. Concrètement, cela revient à combattre les privilèges non mérités, les passe-droits, les marchés truqués, la cooptation sur des critères d’appartenance ethnique, politique, religieux ou familial. Nous devons faire en sorte que chaque citoyen ait accès aux opportunités offertes par la République, en fonction de ses mérites personnels."

Devant ces injustices sociales palpables, il va de soi que nous jeunes compatriote soucieux de l’avenir de notre pays, ne pouvions renouveler notre confiance au président sortant Ali Bongo Ondimba dès lors qu’il n’a pas fait preuve de patriotisme envers le peuple souverain. Dans cet ordre d’idées, chers compatriotes, le collectif « Éveille-toi Gabon » demande à toute personne physique ou morale à se joindre à notre mouvement pour soutenir la candidature d’un homme qui fait consensus et qui propose autre chose de plus audacieuse et réaliste.

Et cet homme, c’est le président Jean Ping dont le projet de société présage un avenir meilleur pour le Gabon. Un projet de société qui permet aux Gabonais d’être à l’abri de la peur et du besoin, selon qu’il se résume. Nous lançons ainsi un vibrons appel à tous nos compatriotes qui aiment le Gabon de voter pour le candidat Jean Ping le 27 août 2016 pour enfin assurer la victoire du peuple affaibli depuis cinq décennies.

Devant cet état de fait, nous, membre du collectif « Éveille-toi Gabon », marquons notre désapprobation totale et notre indignation. Ainsi, pour voir un Gabon nouveau s’élever au soir du 27 août 2016, mobilisons-nous autour de la candidature de Jean Ping et assurons lui une victoire cash et historique pour que le Gabon entre dans sa deuxième République.

@info241.com
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