Séquestration

Le CHU Jeanne Ebori libère enfin les enfants et leurs mères séquestrés depuis plusieurs jours

Le CHU Jeanne Ebori libère enfin les enfants et leurs mères séquestrés depuis plusieurs jours
Le CHU Jeanne Ebori libère enfin les enfants et leurs mères séquestrés depuis plusieurs jours © 2022 D.R./Info241

Le Centre hospitalier universitaire mère-enfant Jeanne Ebori de Libreville continue de faire la une de la toile pour sa propension à séquestrer ses patients. Dernier fait en date, l’affaire des enfants et de leurs mères séquestrés durant 3 à 4 semaines pour cause de factures impayées exorbitantes. Après le tollé suscité sur les réseaux sociaux, la direction de cet hôpital a enfin décidé de libérer ces « patients » retenus contre leur gré dans cette structure sanitaire publique.

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Il aura fallu une vidéo devenue virale ces deux derniers jours, pour voir la direction du CHU Jeanne Ebori lâcher du leste. Dans cette vidéo, on pouvait voir près d’une dizaine de femmes dont certaines enceintes et leurs enfants se plaindre de leurs conditions de « séquestration » dans cette structure publique dont la gestion a été confiée à un opérateur privé.

Le cri de détresse de ces patientes séquestrées

Une situation à répétition dans cette structure dont le séjour et les soins peuvent vous valoir plusieurs centaines de nos francs en quelque jours. « Nous sommes entassés dans une seule chambre et parmi nous, il y a des femmes enceintes. Nous dormons à même le sol avec les enfants », dénonçait l’une des femmes séquestrées. L’hôpital aurait même interdit aux proches de ces femmes de leur apporter nourriture et vivres.

Une vue extérieure du CHU Jeanne Ebori

Des cris de détresse qui auront finalement eu raison de l’inflexibilité de la structure sanitaire qui a, selon plusieurs sources, accepté de libérer ces patientes toutes spéciales qui ont des impayés de soins variant entre 310 000 FCFA et 889 0000 FCFA. Des familles démunies qui dès qu’elles ne peuvent pas payer ou sont pas couvertes par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) voient leurs factures passer du vert au rouge.

Une affaire qui se termine bien encore une fois après que ces femmes se soient exprimées publiquement notamment sur la messagerie Whatsapp. Vivement que ce CHU et les autorités sanitaires gabonaises trouvent enfin une meilleure méthode pour faire payer ses patients, transformés en simples « mauvais payeurs » avant de se voir séquestrer par le lieu où elles étaient venues pour des soins ou pour donner la vie.

@info241.com
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