L’opposant Nicolas Nguema recouvre la liberté après 19 jours de détention
Le Gabon continue de révolutionner la durée d’une garde à vue. L’opposant et homme d’affaires Nicolas Nguema l’aura appris à ses dépens. Arrêté le 4 décembre dernier en pleine rue, il aura passé 19 jours de garde à vue dans les geôles des services de sécurité militaire et de contre-ingérence communément appelés B2. Il lui est reproché d’avoir vendu une barge qui faisait l’objet d’une saisie officielle.
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Nicolas Nguema a recouvré hier la liberté après 19 jours de détention. Le vice président du parti Pour le changement (PLC, opposition) fait les frais de poursuites pour la vente d’une barge appartenant au groupement franco-italien Santullo dont il est le mandataire légal au Gabon. Les services de contre-ingérence proche du palais présidentiel et le ministère public jugent cette vente illégale en raison d’une saisie administrative sur les biens de l’entreprise.
L’opposant posant avec ses avocats hier
Faux retorquent les avocats de l’opposant qui n’ont pas hésité à parler d’une affaire politique, montée par le pouvoir pour faire pression sur Nicolas Nguema, membre d’un collectif citoyen appelant depuis deux ans à la constatation de la vacance de pouvoir en raison des ennuis de santé d’Ali Bongo. De plus, les avocats ont indiqué qu’avant la vente querellée, toutes les correspondances adressées à l’administration publique n’avaient jamais révélé l’existence d’actes de saisi du navire.
Nicolas Nguema est certes libre de ses mouvements mais il demeure inquiété par la procédure intentée contre lui par les autorités judiciaires.
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