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Infrastructures routières : les riverains de l’axe Balise-Trois Filaos crient à l’aide à Port-Gentil !

Infrastructures routières : les riverains de l’axe Balise-Trois Filaos crient à l’aide à Port-Gentil !
Infrastructures routières : les riverains de l’axe Balise-Trois Filaos crient à l’aide à Port-Gentil ! © 2022 D.R./Info241

Aujourd’hui, en 2022 et en plein XXIème siècle, parcourir Port-Gentil en prenant la route demeure encore un casse tête chinois. C’est le cas par exemple de l’axe routier Balise-Trois Filaos, situé dans le 1er arrondissement de la capitale économique gabonaise. En effet cette route est un casse tête pour les riverains. Aussi depuis près de 20 ans aujourd’hui, ce linéaire de moins d’un kilomètre, n’a jamais ou presque pas fait l’objet d’une quelconque réfection.

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Les opérateurs économiques de la commune de Port-Gentil, éprouvent d’énormes soucis en cette période pluvieuse. Une situation qui semble-t-il entrave fortement leurs activités. On n’y trouve des nids de poule par dizaines mais pas que, mais surtout des cratères qui réduisent considérablement la circulation sur ce trajet. Sur cette route, mieux vaut prévenir que guérir. Car cette voie est tellement dégradée qu’elle est surnommée par les habitants : « la route de l’enfer ».

La route de l’enfer

« C’est infernal de vivre ici. Elle n’a jamais été prise en compte par les autorités compétentes. Et en ce début de saison des pluies, plus aucun taxi ne viendra ici à défaut de miser gros », relate à Info241 Jean-Félix Koumba, un riverain. À Port-Gentil comme partout ailleurs, l’entretien des routes laisse à désirer. Mais pendant ce temps, l’État n’a de cesse de faire la promotion avec une communication grandiose, du Plan d’accélération de la transformation (PAT).

Une autre vue des lieux

Malheureusement le Gabon a encore du pain sur la planche en matière de développement routier. Car celui-ci disposant seulement d’un réseau routier d’un linéaire de près de 10 000 km, seul 20% des routes gabonaises sont appréciables par les usagers de la route. Il s’agirait là de 2 000 km de route bitumée seulement. Triste nouvelle pour le pays et pour Port-Gentil en particulier, poumon économique du pays. Et cette route en est une parfaite illustration.

Un constat national

La rallier quand il a plu, est impensable. En somme ce sont des centaines de gabonais qui souffrent dans des coins et recoins de Port-Gentil, tout simplement à cause du mauvais état de de la route. Une véritable douleur qui perdure depuis des décennies quand bien même on sait que l’exploitation à outrance du pétrole pratiquée par plusieurs entreprises basées dans la capitale économique, ne profite pas à la population.

Les taxis peinent à circuler sur cette voie

« Si vraiment nos dirigeants voulaient que Port-Gentil soit le Dubaï d’Afrique centrale, ils allaient le faire. Mais comme l’argent du pétrole va dans leurs poches, voilà où on se retrouve au 21é siècle. Et c’est pas la seule route de la ville qui est dans cet état », regrette Rodrigue Ossavou, un autre riverain rencontré par Info241. En clair, le tronçon routier de la capitale économique est dans un piteux état. La quasi totalité des voies secondaires sont dégradées et impraticables. La population n’a de cesse de tirer la sonnette d’alarme face à cette situation.

@info241.com
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