Un caporal-chef de l’armée gabonaise arrêté à la suite de plusieurs braquages à main armée
L’armée gabonaise est-elle aussi un nid de brigands ? Un caporal-chef de l’armée gabonaise en poste à Franceville qui avait déserté son poste de travail depuis plusieurs mois, a été dernièrement mis aux arrêts. L’homme d’une trentaine d’années, se serait reconverti en bandit de grand chemin à moins qu’il l’ait toujours été. Il aurait braqué plusieurs personnes dans la capitale Altogovéenne avant d’être pris en flagrant délit la semaine dernière.
Ghislain Apougou, un militaire gabonais de 31 ans, est désormais hors d’état de nuire. Ce soldat parachutiste en poste au camp Djoué Dabany de Franceville, avait finalement une deuxième passion professionnelle : les braquages à main armée. Le militaire recruté en qualité de cuisinier au Régiment parachutiste gabonais (RPG) brillait par ses braquages en série perpétrés dans la ville de Franceville et ses environs.
C’est au cours d’un braquage de trop chez un épicier du coin, que le brigand présumé sera mis à découvert et arrêté pour sa passion à rendre insécure la ville. Les faits ont eu lieu à Mangoungou, un quartier de Franceville, peu après 19h. Ce soir-là Ghislain Apougou sommera le boutiquier de lui donner sa recette du jour à l’aide d’un calibre 12. Sauf que l’épicier parviendra à désarmer son assaillant qui tentera ensuite de prendre la fuite.
Mais ce sera sans compter sur l’aide des riverains qui parviendront à rattraper le soldat-braqueur. Passé à tabac, il n’aura eu la vie sauve que grâce à l’intervention des officiers de police judiciaire venus s’enquérir de la situation. L’on apprendra ensuite que Ghislain Apougou avait déserté depuis 5 mois son poste de béret rouge. Une longue désertion qui lui a valu logiquement une suspension de la part de la hiérarchie militaire gabonaise.
Une arrestation qui montre les nombreuses failles de recrutement de l’armée gabonaise. Des soldats à la moralité douteuse qui préfèrent s’adonner à la commission de délits et de crimes plutôt que de protéger et servir les citoyens. Ghislain Apougou devrait quant à lui être présenté dans les prochains jours devant le procureur de la République qui prononcera son placement sous mandat de dépôt à la prison centrale de Franceville.
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