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Drames en cascade

Deux gabonais cruellement tués en une semaine dans l’Ogooué-Ivindo par des éléphants en furie

Deux gabonais cruellement tués en une semaine dans l’Ogooué-Ivindo par des éléphants en furie
Deux gabonais cruellement tués en une semaine dans l’Ogooué-Ivindo par des éléphants en furie © 2023 D.R./Info241

La difficile cohabitation entre les éléphants et les riverains gabonais continue de faire des victimes. En l’espace d’une semaine, deux compatriotes une femme et un homme ont été sauvagement été agressés par des éléphants qui ont démembré leur corps. Le premier drame s’est produit le 20 janvier près de Mekambo puis le second le 27 janvier à Makokou (Ogooué-Ivindo). Des pertes en vie humaine qui ont laissé sans voix les populations si cruellement endeuillées.

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Le Gabon parviendra-t-il un jour à se sortir de l’éternel conflit homme-faune qui décime chaque mois de nombreux villageois qui ont le malheur de croiser le chemin des pachydermes, espèces protégées des autorités ? La question mérite d’être posée au regard des drames enregistrés depuis ce mois de janvier. Cette fois, il s’agit d’un instituteur et d’une femme qui ont été démembrés par ces animaux sauvages en furie.

La seconde victime tuée près des habitations

La première victime, André Ikouma, a été tué le 20 janvier au village Ilahoune près de Mekambo. Parti à la chasse, son corps ne sera retrouvé par les villageois partis à sa recherche que le 26 janvier. L’instituteur d’une soixantaine d’années a été retrouvé déchiqueté par la violence de son agression par le ou les éléphants qui ont été sans pitié avec ce chasseur aguerri qui a ainsi perdu la vie. S’il a été tué en forêt au cours d’une partie de chasse, ce n’est pas le cas de la seconde victime.

En effet, Gina Amewana a été tuée ce 27 janvier à Makokou. Après s’être rendue dans une zone de ville pour ramasser du chocolat indigène aussi appelé Odika, la dame a été chargée par un éléphant en colère. Son corps a été retrouvé perforé par les nombreux coups portés par les défenses de l’animal. Une scène qui s’est déroulée à 300 m des habitations au quartier Iyoko Ngota de Makokou. De quoi s’interroger sur le danger permanent qui plane désormais sur la tête des habitants de la ville.

@info241.com
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