Un immeuble en chantier s’écroule et blesse grièvement des riverains à Nzeng-Ayong
Un immeuble de quatre étages, en construction au quartier Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de la capitale gabonaise (Libreville) s’est écroulé dans la nuit de jeudi dernier à 19 heures 30, occasionnant plusieurs blessés graves dont trois seraient dans un état critique.
L’immeuble en construction de quatre étages, appartenant à un certain Thierry Ndolou, s’est écroulé dans la nuit de jeudi 23 décembre à 19 heures 30, alors plus d’une dizaine d’ouvriers y travaillaient. On déplore 13 blessés graves dont 3 seraient dans un état critique.
Le non respect des normes de sécurité, l’utilisation des matériaux désuets et l’amateurisme du propriétaire de l’immeuble se faisant passer pour un chef de chantier assermenté, seraient à l’origine de ce drame, qui a failli coûter la vie à plus d’une dizaine de personnes dont 10 Gabonais travaillant sur ce chantier en qualité de maçon, aide-maçon et tâcheron.
Selon le témoignage d’un des travailleur, qui s’en est sorti indemne, ils étaient au nombre de 16, lorsque le drame s’est produit. « Il était 19 heures 30, lorsque nous avons senti les premières secousses de l’immeuble. Nous avons aussitôt alerté monsieur Thierry Ndolou, qui était avec nous. Il nous a envoyé paître, avant de nous rassurer, qu’il n’y avait rien à craindre. En l’espace de quelques minutes, il y a eu une seconde secousse, c’est en ce moment que l’immeuble à commencé à s’effondrer », a-t-il expliqué.
L’immeuble s’est effondré avec fracas sur certains travailleurs, tandis que d’autres réussissent à prendre la fuite, en se jetant dans le vide. Les plus courageux comme Yannick Awoumba, n’hésiteront pas à aller secourir ceux qui étaient prisonniers des décombres, en attendant l’arrivée des pompiers et le génie militaire, qui ont été appelés d’urgence.
A son arrivée, le Génie militaire réussi à sortir trois personnes des décombres, avant de les acheminer au Centre hospitalier universitaire de Libreville.
D’après le témoignage des riverains, qui ont assisté à leur sauvetage, ils seraient dans un état critique. A leur suite, dix autres travailleurs blessés graves et légers, ont aussi été conduits dans la même structure sanitaire.
Selon le procureur de la République, qui s’est rendu sur les lieux, il n’y a eu aucun mort. Mais pour les populations qui ont assisté impuissante à ce drame, il y aurait deux morts et trois blessés graves sortis des décombres par le génie militaire dans la nuit de jeudi.
Le propriétaire de l’immeuble, Thierry Ndolou, aurait prit la fuite, soutiennent les rescapés.
Avec AGP
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