Démocratie

Congo : le dialogue national sans exclusive se tiendra du 11 au 15 juillet

Congo : le dialogue national sans exclusive se tiendra du 11 au 15 juillet
Congo : le dialogue national sans exclusive se tiendra du 11 au 15 juillet © 2015 D.R./Info241

Le président de la République congolaise, Denis Sassou N’Guesso, a annoncé le 30 juin, dans un message à la nation diffusé sur la radio et la télévision congolaise, la tenue du 11 au 15 juillet d’un dialogue national sans exclusive. Une adresse qui fait suite aux consultations que le chef de l’Etat avait eues avec les forces vives de la nation, entre le 20 mai et le 4 juin dernier.

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Ce dialogue qui se veut « sans préalable, sans a priori », mais fondé sur le souci de trouver « un indispensable consensus sur les questions à l’origine de profonds désaccords au sein de l’opinion nationale », ainsi que le déclare le président de la République, débattra « de la gouvernance électorale et de l’avenir des institutions publiques ».

Un exemple qu’Ali Bongo au Gabon gagnerait à suivre urgemment pour solutionner la crise politique, économique et sociale qui règne au Gabon depuis la découverte d’un faux acte de naissance inséré dans son dossier de candidature pour l’accession à la magistrature suprême en 2009. De même que l’absence de résultats dans sa gouvernance du pays.

Au Congo Brazzaville, Sassou N’Guesso, attentif aux cris d’alarmes des citoyens, de la société civile et des partis de l’opposition congolaise, a proposé, une commission préparatoire au dialogue, au sein de laquelle siègera un comité d’experts qui sera mise en place sans délai.

Sur la table de ces experts, des questions que se posent sans doute les Congolais, et que le président de la République a résumé ainsi : « Comment devrait-on organiser au mieux les scrutins à venir dans notre pays ? Fait-on, oui ou non évoluer les Institutions de la République ? Si, oui, dans quel sens ? Si c’est non, pourquoi ? ».

Une polémique a éclaté suite à l’idée du président congolais de vouloir changer la Constitution du pays pour briguer un troisième mandat illégal. D’ailleurs, l’idée de ces consultations sur la base desquelles il convoque le dialogue entre Congolais, pour changer cette clause avait été boudée et boycottée par l’ensemble des partis de l’opposition congolaise et par la société civile.

Denis Sassou N’Guesso a donc noté dans son discours ce qu’il qualifie de « comportements surprenants de quelques compatriotes ». Une allusion certaine à ceux des invités qui avaient refusé de le rencontrer, et qui selon lui, entretiennent la suspicion au sein de leurs formations ou groupements politiques, ainsi que l’ont révélé les sanctions infligées à leurs collègues qui avaient répondu favorablement à son appel. Or, il s’agit bien d’un déni de démocratie qui est en fond de ce refus.

Denis Sassou N’Guesso a, en revanche, salué « ces hommes et ces femmes de couches différentes et de conditions diverses », qui ayant accepté de lui accorder un peu de leur temps ont, a-t-il considéré « donné la preuve de leur profond respect des institutions et de la République ». Il a aussi relevé que durant ses rencontres avec les forces vives de la nation, tous les participants, malgré des opinions divergentes sur les questions en débat, sont demeurés unanimes sur « l’urgente nécessité d’aller au dialogue ».

« Le dialogue chez nous, dans nos traditions, est porteur de progrès, de compréhension mutuelle et d’apaisement », a rappelé le président de la République Congolais, souhaitant que le dialogue attendu permette au Congo « d’aplanir des contradictions et ses divergences dans la paix » pour laquelle il prend l’engagement d’y veiller personnellement.

Avec sassou.cg

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