CAN 2017 à Oyem : les travaux reprennent après de nouvelles promesses faites aux riverains
Les travaux de la prochaine coupe d’Afrique des nations (CAN 2017) de football dans la province du Woleu-Ntem ont repris dans la capitale septentrionale gabonaise mardi après 8 jours de grogne. Les populations riveraines y manifestaient leur mécontentement en raison du défaut d’électrification et d’adduction d’eau dont elles sont victimes malgré les promesses des autorités gabonaises dans le cadre de ces festivités sportives prévues dans le pays du 14 janvier au 5 février 2017.
Les travaux de la CAN 2017 du stade d’Oyem ont repris mardi. Huit jours après l’arrêt forcé des travaux suite à la grogne des populations riveraines réunies au sein du collectif associatif dénommé Cercle Odock. Après d’âpres négociations avec le gouverneur du Woleu-Ntem Gustave Meviane m’Obiang le 15 novembre, le calme semble depuis revenu.
Au cours de cette rencontre, le Cercle Odock, par la voix de son président, Jean Noel Eya, a réitéré le mécontentement des populations qui s’offusquent du fait que les travaux d’électrification du projet ne se limitent actuellement que sur le seul site du stade, contrairement à la promesse du gouvernement. Lequel avait pris l’engagement, lors du lancement des travaux en août 2015 par le chef de l’Etat, Ali Bongo, d’alimenter les villages environnants notamment ceux situés sur l’axe Oyem-Bitam parmi lesquels Sougoudzap-ville, Abang-Medoumou et Koumassi, logés respectivement à deux, six et huit kilomètres du stade.
En réponse à cette revendication qu’il a reconnu légitime, le gouverneur Gustave Meviane m’Obiang a reconnu l’engagement gouvernemental malgré le contexte économique difficile. Pour ce dernier, l’électrification des villages situés autour du stade s’inscrit désormais dans le cadre d’un autre projet public-privé qui sera mené par le groupe Olam après la CAN.
Toutefois, il a rassuré ses interlocuteurs qu’à défaut d’alimenter tous ces villages en électricité et eau avant la CAN, il prend l’engagement politique de peser de tout son poids pour que le village le plus proche du stade, Sougoudzap-ville, soit alimenté en électricité avant la grande fête du football. Cet engagement politique qui a eu le mérite de faire baisser la tension figure clairement dans le procès-verbal de la rencontre.
Depuis, les travaux auraient repris sur le site et les populations espèrent que l’engagement politique du gouverneur de la province du Woleu-Ntem sera respecté au risque de créer de nouvelles frustrations.
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