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Démocratie

Présidentielle 2023 : la société civile gabonaise s’active pour un scrutin libre et transparent

Présidentielle 2023 : la société civile gabonaise s’active pour un scrutin libre et transparent
Présidentielle 2023 : la société civile gabonaise s’active pour un scrutin libre et transparent © 2022 D.R./Info241

À la faveur d’une table ronde de plaidoyer tenue vendredi à Libreville, plusieurs des plus importantes organisations de la société civile du Gabon, dont Brainforest et la dynamique OSCAF Gabon étaient réunies autour du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) de Georges Mpaga. Il s’est agit pour elles de présenter un projet d’appui à la démocratisation, à la transparence électorale et à la sécurisation des résultats des urnes au Gabon.

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Près de deux heures durant, Georges Mpaga a présenté un exposé sur le projet d’appui que son organisation et ses partenaires, dont Brainforest et OSCAF Gabon, sous la supervision du National democratic institute (NDI) entendent mettre prochainement à la disposition de l’ensemble des parties prenantes au prochain scrutin présidentiel que va abriter le Gabon dans pratiquement 14 mois. Partant du constat simple que les lendemains électoraux occasionnent trop souvent de sanglants conflits dans la plupart des pays africains, la société civile gabonaise estime que l’un des défis majeurs est la tenue d’élections transparentes, libres et équitables, dont les résultats soient acceptés par l’ensemble des acteurs, dans un climat apaisé.

Une photo de famille des participants

En se référant particulièrement aux émeutes qui ont suivi la proclamation des résultats du scrutin présidentiel de 2016 que la société civile estime avoir été largement remporté par l’opposant Jean Ping, Georges Mpaga et les siens prévoient de dresser une feuille de route sur 24 mois. Mais dans l’urgence de la prochaine élection présidentielle qui approche à grands pas, un programme intensif de mise à jour de celle-ci est prévue sur les 10 mois à venir. Ladite feuille de route devrait aboutir, selon le projet de la société civile gabonaise, à la signature d’une charte avec l’ensemble des acteurs qui influent sur le processus électoral au Gabon.

Mais même si la détermination du ROLBG et ses partenaires semble réelle, la crainte de ne pas voir cette société civile qui entend jouer à fond sa partition lors de la prochaine grande messe politique ne bénéficier que de très peu d’influence est revenue plus d’une fois dans la salle. Même si le principal orateur du jour s’est voulu optimiste à bien des égards. « Nous avons de bonnes raisons de croire que notre projet va aboutir. Cela se fera grâce à un travail de plaidoyer intensif auprès d’institutions très influentes à travers le monde et un réseautage aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Il est temps que nous en finissons par exemple avec l’implication des forces armées dans le processus électoral. À tous les niveaux. La désignation d’un président de la république est strictement une affaire de civils tel qu’on vient de le vivre en France. Il faudra donc que tous les acteurs s’imprègnent de cet espèce de vaccin social démocratique », a dit Georges Mpaga.

Georges Mpaga s’exprimant au cours des travaux

À un peu plus d’un an d’une élection présidentielle qui cristallise déjà toutes les attentions, les différents états majors se mettent progressivement en place, quoique jusqu’à ce jour, aucune candidature de poids n’est encore formellement déclarée. L’élection présidentielle au Gabon donnant très souvent lieu à trop de violences, la société civile gabonaise entend donc anticiper sur le cours de ces évènements malheureux qui endeuillent chaque fois plusieurs familles gabonaises.

@info241.com
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