Environnement

Les plages de la capitale gabonaise victimes silencieuses de pollution marine

Les plages de la capitale gabonaise victimes silencieuses de pollution marine
Les plages de la capitale gabonaise victimes silencieuses de pollution marine © 2019 D.R./Info241

Suite à une alerte donnée le 11 février par la Marine nationale gabonaise, des résidus d’hydrocarbure de type mazout jonchent les plages Librevilloises. Bien que les choses semblent rentrer dans l’ordre aujourd’hui, grâce à dame nature, le fait contraste tout de même avec le curieux silence des autorités gabonaises qui n’ont pas daigné informer le public et les nombreux baigneurs sur la situation qui dure voilà deux semaines.

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Les plages de Libreville seraient-elles victimes de pollution marine ? Déperdition de substances brutes dont on sait très polluantes ? Plusieurs questions de cette nature murmurent les lèvres au regard des débris de substances combustibles brutes visiblement extraites de mer et étrangement échouées sur les plages très prisées des baigneurs Librevillois.

Quelques galettes de mazout retrouvées sur nos côtes

Selon une source de la Marine nationale citée par nos confrères de l’Union, "la totalité des galettes a été absorbée par les courants marins". Sur les raisons de ces débris marins sur nos côtes, la même source anonyme indique « le plus souvent causé par des accidents de transports. Que ce soit de gros bateaux de supertankers transportant du brut, une faille dans leur coque fera déverser dans la mer tout le pétrole ou une partie de leurs réservoirs ».

Si d’un côté ce phénomène inédit suscite des inquiétudes chez les baigneurs découragés de vaquer à leur hobby favori, de l’autre les défenseurs de l’environnement quant à eux craignent que le milieu halieutique soit profondément impacté par quelque incidents que ce soit si seulement l’idée de pollution est avérée.

Les plages de moins en moins menacées aujourd’hui présenteraient encore quelque traces de pollution par endroit. Par ailleurs, il est mal perçu l’attitude silencieuse des pouvoirs publics qui ne s’emploient nullement à édifier les populations sur ce phénomène insolite. Un mutisme aberrant qui a tout l’air d’un silence coupable.

@info241.com
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