Rétrospective d’actualité 2017

La présidence illégitime d’Ali Bongo doit consolider la résistance du peuple gabonais souverain !

La présidence illégitime d’Ali Bongo doit consolider la résistance du peuple gabonais souverain !
La présidence illégitime d’Ali Bongo doit consolider la résistance du peuple gabonais souverain ! © 2017 D.R./Info241

L’œil du citoyen constate la poursuite par le régime Bongo-PDG d’une atteinte contre les symboles nationaux et républicains. Depuis la réalisation du deuxième coup d’état militaro électoral par l’autocratique Ali Bongo Ondimba et sa junte assassine, refusant de respecter le suffrage universel, exprimé par le peuple souverain a une fois de plus bafoué la Constitution gabonaise. Quid de la désacralisation d’un territoire national avec pour modus operandi une force armée aux ordres et une propagande tyrannique dont l’organisation de la CAN2017 et d’autres événements sportifs sont la résultante.

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Le but machiavélique d’Ali Bongo Ondimba est de s’accaparer par la force d’une armée répressive, des forces de l’ordre arbitraires, le pouvoir exécutif dont la gouvernance politique a été décriée. Avec en sus, un pouvoir législatif décrédibilisé n’étant plus légal. Sans compter le pouvoir judiciaire incorporé pour asseoir un état de siège et des violations flagrantes de droit de l’homme et des libertés publiques ayant pour but de semer la terreur et la peur dans les esprits des citoyens. Face à cette énième forfaiture le Peuple Gabonais souverain doit poursuivre sa résistance libre au-delà de tout appareil et dépendance politique.

L’œil du citoyen indique aux yeux du monde entier et au régime régicide d’Ali Bongo Ondimba que le peuple n’a pas attendu une condamnation européenne ou de la communauté internationale en générale pour exprimer son désaveu contre un système politique liberticide, mortifère en panne de représentation. Epris de paix et de justice républicaine, le peuple gabonais depuis 50 ans d’’impérialisme du système Bongo-PDG attend chaque rendez-vous électoral pour exprimer librement et démocratiquement le rejet radical du bongoïsme et du pédégisme qui ont de relans suicidaires pour l’état de droit.

Tout un peuple opérant contre un système politique qui a 50 ans d’enracinement

L’œil du citoyen rappelle que le terme « peuple » renvoie à des réalités très différentes selon les époques, les points de vue et les auteurs. En latin, populus désignait l’ensemble des citoyens ayant le pouvoir de voter, par opposition au Sénat et à la plèbe. Dans cette perspective toutes les constitutions des pays démocratiques dont le Gabon se revendique mal à propos, affirment le principe républicain « d’un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Nous sommes face à un système politique qui s’est enraciné durant plus de 50 ans avec un renouvellement de ses monstres revivifiées et de méthodes d’action amplement manipulatrices.

En toute liberté, c’est le peuple qui détient de par sa Loi Fondamentale, la seule crédibilité de confier le destin de sa patrie à un Homme. Et il possède de facto l’unique droit de le révoquer au moment d’une échéance électorale présidentielle. D’où le Peuple Gabonais doit poursuivre sa résistance pacifique. Au nom de quoi, les lobbyings économiques et des pouvoirs politiques contrôlés par CAC40 français et par les réseaux Françafricains vont s’arroger le pouvoir durant plus 50 ans de choisir d’imposer Ali Bongo Ondimba après avoir subi 42 ans de pouvoir despotique de son père adoptif Omar Bongo. Non à la résilience et au découragement citoyen, toute tutelle malsaine a une fin et c’est le peuple gabonais avec les concours de circonstances politiques qui décidera de mettre un terme à cette infâme tyrannie.

Il faut rappeler que l’état de droit, la responsabilité, le respect des droits de l’homme et des élections libres et équitables constituent des fondamentaux indispensables au bon fonctionnement de toute démocratie. Toutes les démocraties du monde au-delà de l’Europe savant que ces éléments ont été purement enterrés dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne et plus précisément en Afrique centrale, au Congo Brazzaville, en République Démocratique du Congo et plus récemment au Gabon. Ce déni criard de démocratie plonge ainsi ces pays dans une longue période d’instabilité politique, de violence et de crise généralisé. C’est pourquoi le Peuple uni dans sa diversité d’opinions doit poursuivre ce combat pour le respect de son choix démocratique et pour veiller à l’intégrité de la souveraineté nationale.

Ali Bongo Ondimba et son régime avide d’une longévité familiale au pouvoir, fomentant un dessein royal au Gabon ont pourtant bénéficié durant son septennat présidentiel passé, d’un bénéfice de doute d’une grande partie de la population gabonaise. Et ce, malgré son coup d’état électoral et les massacres des citoyens de Port-Gentil. Son bilan chaotique a fait le lit de son rejet populaire. Le 27 août 2016, le peuple gabonais bien que blessé dans son âme et dans son intégrité nationale a voté librement pour une alternance démocratique au Gabon. Eu égard, les ratés, les saupoudrages, les détournements de fonds publics, les pléthores de maquettes sans réalisations effectives, un échec cuisant sur tous les plans et dans des secteurs clés de développement de la gouvernance d’Ali Bongo.

Résultats de course L’œil du citoyen a constaté que le peuple gabonais a essuyé une barbarie humaine, une répression violente et un sempiternel déni de démocratie au vue et au sût du monde entier. D’ailleurs, tous les observateurs internationaux ont décrié ce processus électoral, et en particulier la MOE de l’Union européenne, ont relevé d’évidentes anomalies dans la consolidation des résultats. Pendant ce temps, les manifestations citoyennes de rue qui ont éclaté au Gabon après la déclaration illégale de la victoire d’Ali Bongo ont été violemment réprimées, entraînant la mort de plusieurs fils et filles de la nation gabonaise. Tous ces martyrs morts pour le Gabon doivent nous servir de leitmotiv vital et fondamental afin de résister contre le régime autocratique du palais du Bord de mer.

Le devoir de mémoire républicain et patriotique s’impose à Tous !

Par devoir de mémoire républicain et patriotique, le Peuple Gabonais dans son ensemble doit se souvenir que le régime dictatorial de Libreville s’en est pris violemment à des citoyens pacifiques épris de justice démocratique. N’oublions pas ceux tués au QG de Jean Ping, président élu de la République Gabonaise. Mais aussi, ils ont arrêté et torturés les représentants de l’opposition et de la société civile qui s’objectent au pouvoir en place. Ainsi, tous les groupes de défense des droits de l’homme font continuellement état de l’aggravation de la situation en ce qui concerne les droits de l’homme et la liberté d’expression et de réunion, comme le recours à une force excessive contre des manifestants pacifiques, les arrestations et détentions arbitraires et les procès répondant à des motivations politiques concernant le Gabon.

De plus, L’œil du citoyen interpelle sur fait patent : la liberté des médias s’est gravement détériorée au Gabon et qu’elle est restreinte du fait que les journalistes font constamment l’objet de menaces et d’attaques. La rédaction des médias dont celle d’Echos du Nord et de Faits Divers ont été vandalisés. Internet et les réseaux sociaux ont fait l’objet de restrictions durant le coup d’état électoral. Or, l’une des caractéristiques d’une démocratie est le respect de la Constitution, sur laquelle se fondent l’État, les institutions et l’état de droit ; que la tenue d’élections pacifiques, libres et équitables au Gabon aurait largement contribué à relever le défi du progrès démocratique et de l’alternance du pouvoir auquel la région d’Afrique centrale est confrontée.

Face au constat mondial qui stipule en terre gabonaise « les résultats officiels de l’élection présidentielle manquent de transparence et sont extrêmement douteux, ce qui a pour effet de remettre en cause la légitimité d’Ali Bongo Ondimba », le Peuple Gabonais doit interroger et affermir davantage son action de résistance. Par devoir de mémoire républicain et patriotique et loin de se servir de la cause citoyenne pour se tailler une brèche politique ou une posture de pouvoir éphémère, chaque citoyen doit agir avec ses armes d’abord pour l’amour de la Patrie.

Ensuite, chaque citoyen aura la liberté de s’engager au moment venu dans la bataille politique pour ceux qui caressent le dessein des arcanes du pouvoir politique. Enfin, pour l’heure, il faut poursuivre le lobbying politique auprès de tous les tenants du pouvoir économique et politique décisionnels en présence en Afrique francophone et singulièrement au Gabon. Dans son acceptation générale, le lobbying est un effort concerté et unifié pour influencer la formulation et la prise de décisions politiques en vue d’obtenir certains résultats visés.

In fine, chaque Gabonais et Gabonaise est un Lobbyiste Agissant pour le respect de son vote démocratique. A chacun d’agir avec les moyens qu’il possède et avec ténacité pour restaurer l’état de droit au Gabon. Surtout en rejetant en bloc le dialogue national perfide d’Ali Bongo Ondimba. Si ce n’est dialoguer pour décider des contours de son départ forcé du fauteuil présidentiel et les procédures judiciaires pour tous les présumés coupables auteurs des violation des droits de l’homme et tous ceux qui ont boycotté le processus électoral du 27 août 2016. La restauration de l’état de droit est l’unique issue salutaire qui reste au Gabon afin de sortir de la nuit ténébreuse dans laquelle Ali Bongo et son régime dictatorial a plongé le Gabon.

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