Grève des magistrats : le Synamag renonce à contester les nominations du CSM
Après avoir dénoncé les dernières nominations « politiques » prises lors de la dernière session extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) du Gabon, les magistrats frondeurs et leur syndicat, le Synamag (Syndicat national des magistrats), font marche arrière et rentrent de nouveau dans les rangs.
Les magistrats qui dénonçaient l’immixtion des politiques dans les couloirs judiciaires notamment celle du président Ali Bongo qui, au nom de la séparation des pouvoirs et du fait d’être le « garant de l’indépendance de la justice », assure la présidence du CSM, organe décidant de l’affectation des personnels de Justice.
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Les anciens magistrats en grève contestaient surtout les dernières nominations intervenues au sein de la cour d’appel judiciaire dont celles de Sidonie Flore Ouwé (Premier président), et des conseillers Nancy Engadzas, Ebang Ondo Eyi, Anouchka Mabamba Mboumba et Michel Moudouma Moudouma.
Le Synamag avait même saisi le 19 mai dernier, la cour constitutionnelle aux fins de faire annuler ces nominations jugées « politiques ». Après quelques jours de procédure et de colère, le Synamag par la voie de son président Germain Nguema Ella, fait volte-face et a décidé le 25 mai dernier de rentrer finalement dans les rangs en annulant sa saisine de la haute cour.
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Ali Bongo, très discret depuis l’ouverture de la polémique, sort finalement grand gagnant de ce bras de fer avec les magistrats qui visiblement sont revenus à de meilleurs sentiments judiciaires. Le calme est désormais revenu au palais de justice de Libreville, foyer principal de la fronde des magistrats. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !
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