Des officiers gabonais présumés tortionnaires à la 19e Assemblée générale de la Francophonie ?
Le 19e sommet de la Francophonie, qui se tiendra du 4 au 5 octobre 2024 à Villers-Cotterêts, près de Paris, est marqué par une polémique concernant la délégation gabonaise. La secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a été formellement informée par l’un des avocats des Bongo-Valentin que certains membres de cette délégation, principalement des officiers militaires, font l’objet de poursuites judiciaires à Paris pour des violations des droits de l’homme.
Selon les informations obtenues par la rédaction d’Info241, ces accusations concernent des actes de torture présumés contre des membres de la famille Bongo, dont Sylvia et Noureddine Bongo. Plusieurs plaintes avaient été déposées à Paris pour dénoncer des abus, notamment depuis le coup d’État ayant renversé l’ex-président Ali Bongo en août dernier.
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Les personnes visées font partie de l’entourage direct de l’actuel président gabonais, Brice Oligui Nguema, notamment un officier supérieur de la Garde Républicaine, réputé être l’un de ses proches. Le sommet de la Francophonie, qui devait initialement se concentrer sur les enjeux liés à la langue et à la culture francophones, risque de prendre une tournure plus politique avec ces révélations.
Si aucune déclaration officielle n’a encore été faite par les autorités gabonaises, cette affaire jette une ombre sur la délégation présente à ce grand rendez-vous international. Il reste à voir si la situation influencera les débats au sein de l’Assemblée générale de la Francophonie. Les observateurs s’interrogent sur les conséquences diplomatiques de cette affaire, alors que le Gabon, récemment secoué par des bouleversements politiques, tente de regagner sa place sur la scène internationale.
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