Réchauffement climatique

Climat : 1/3 de la population mondiale vivra dans des zones dangereusement chaudes d’ici 2100

Climat : 1/3 de la population mondiale vivra dans des zones dangereusement chaudes d’ici 2100
Climat : 1/3 de la population mondiale vivra dans des zones dangereusement chaudes d’ici 2100 © 2023 D.R./Info241

Une équipe internationale de climatologues a établi que, dans le cas d’une mise en œuvre incomplète des accords de Paris sur le climat et du maintien du niveau actuel des gaz à effet de serre, un tiers de la population mondiale se retrouverait d’ici 2100 dans les zones où les températures estivales seraient souvent dangereusement élevées. C’est ce qu’a annoncé lundi le service de presse de l’université d’Exeter (Royaume-Uni).

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« Les répercussions du réchauffement mondial sont souvent évaluées d’un point de vue des financiers et des économistes. Nous avons pour la première fois analysé la partie humaine de ce problème, le prix en termes de santé et de bien-être de la population qu’il faudra payer pour les échecs de l’humanité dans la lutte contre le changement du climat. Nos calculs montrent que chaque 0,1°C du réchauffement augmentera de 140 millions le nombre de gens affectés par des températures dangereuses », a fait savoir le professeur de l’université Tim Lenton.

L’équipe de chercheurs s’est penchée sur l’influence de différentes manifestations du réchauffement climatique - la croissance des températures et de la fréquence de phénomènes climatiques anomales ou la réduction des précipitations - sur le confort et l’existence d’un grand nombre de personnes dans les régions du monde les plus peuplées. Afin de répondre à cette question, les scientifiques ont analysé les conditions actuelles de l’habitation des gens dans le monde entier.

Il s’est avéré qu’une partie considérable de la population mondiale, environ 60 millions de personnes, habitait déjà dans les zones caractérisées épisodiquement par des températures estivales dangereusement élevées. Selon les climatologues, le nombre d’habitants de telles régions pourrait atteindre 3,2 milliards de personnes soit 34% de la population mondiale d’ici 2100 en cas de mise en œuvre partielle des accords de Paris sur le climat. Il est cependant à noter que la mise en œuvre d’engagements supplémentaires en matière de réduction des émissions devrait réduire cette part à 5% de l’humanité.

Les chercheurs ont également établi que ces processus climatiques viseraient surtout beaucoup de pays du Moyen-Orient, d’Asie du Sud et du Sud-Est, d’Afrique du Nord et d’Amérique du Sud, où les températures moyennes devraient considérablement dépasser la barre de 29°C d’ici la fin du siècle. Les scientifiques espèrent que les résultats de leurs calculs attireront l’attention des autorités des pays concernés et les encourageront à faire plus afin de combattre le réchauffement mondial et à se préparer à ses éventuelles répercussions.

@info241.com
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