Affaire Un jeune, un permis : Deux activistes pro-CTRI accusés d’avoir détourné les fonds du projet
L’affaire fait grand bruit depuis hier. Juste Parfait Moubamba, alias Bung Pinz, et Armel Mickala, deux activistes réputés proches des militaires au pouvoir, sont au cœur d’une polémique. Ils sont accusés d’avoir détourné des fonds destinés à financer le projet présidentiel Un jeune, un permis, visant à former 500 jeunes à la conduite. Ces révélations ont été faites par l’activiste gabonaise Princesse de Souba, lors d’un live sur Facebook depuis la France, ce vendredi 17 janvier. Les mis à l’index ont nié totalement les faits dénonçant une cabale.
Ce projet, initié l’année dernière par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, visait à lutter contre le chômage et à promouvoir l’autonomisation des jeunes. Après un mois et demi de cours théoriques et pratiques dans des auto-écoles, les bénéficiaires attendaient de passer l’examen final. Cependant, cette étape reste en suspens depuis six mois, plongeant les jeunes dans l’incertitude.
Le live d’accusation de l’activiste
Selon Princesse de Souba, les fonds alloués au projet auraient été détournés par les deux activistes, en complicité avec un ancien ministre des Transports. « Vous avez donné 10 millions au ministre Loïc Moudouma pour qu’il intimide le directeur du centre d’examen, mais rien n’a été fait. Où est passé cet argent ? » a-t-elle affirmé. Elle a également accusé Bung Pinz et Armel Mickala d’avoir empoché 7 millions de francs CFA pour leur propre compte.
En réponse, les deux activistes ont rejeté ces accusations, dénonçant une tentative de nuire à leur réputation. « Je me permettrai de répondre exclusivement aux individus capables de fournir des preuves tangibles concernant certaines allégations circulant sur internet mentionnant mon nom. Il apparaît que la préoccupation principale de certains est simplement de nuire à ma réputation, voire de susciter un buzz négatif à mon encontre », a commenté Bung Pinz.
De son côté, Armel Mickala s’est également défendu, s’adressant à un autre activiste nommé Franck qui l’accuse de vol : « Un homme n’est pas une femme. Tu ne peux pas dire à Princesse de Souba que Bung Pinz t’a appelé pour calmer le jeu, quand ce dernier t’a demandé d’arrêter ce mensonge que tu racontes sur nous par aigreur », a balancé le conseiller du ministère du Commerce. L’affaire continue d’alimenter la controverse, laissant les jeunes bénéficiaires dans l’attente d’un dénouement et d’éclaircissements sur l’utilisation des fonds du projet.
@info241.com