Avortement clandestin : 41% des jeunes filles gabonaises scolarisées y ont déjà eu recours
C’est la folle statistique révélée au cours de la journée scientifique de la Société gabonaise de gynécologie obstétrique et de la reproduction (SGGOR) qui s’est tenue dernièrement à Libreville à l’hôpital Jeanne Ebori. Près de la moitié des jeunes filles gabonaises ont au moins pratiqué un avortement clandestin au cours de leur scolarité.
« 41% des filles de moins de 25 ans en milieu scolaire ont déjà pratiqué l’avortement clandestin », a révélé le Pr Jean François Peye directeur général du Centre hospitalier universitaire mère et enfant fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE). Des statistiques extraites de l’activité de cet hôpital spécialisé de la capitale gabonaise.
D’où l’appel de ce professionnel de santé pour endiguer le phénomène par la prévention, la prise en charge optimales des patientes et le travail avec les organises concernés.