Trois trafiquants d’ivoire dans les mailles de la police judiciaire de Mouila

L’intervention a abouti à l’interpellation de deux individus en possession et en tentative de commercialisation de six pointes d’ivoire. Les suspects ont été appréhendés alors qu’ils tentaient de vendre les défenses dissimulées dans un sac.

Les présumés braconniers et leur butin

Lors des interrogatoires, les trafiquants présumés ont avoué être des démarcheurs et ont affirmé que les pointes d’ivoire appartenaient à trois individus différents, dont le nom d’un directeur d’école de la ville a été cité. Ce dernier a été immédiatement arrêté par les autorités.

Sur la base des informations fournies, la police judiciaire a lancé une recherche active pour retrouver d’éventuels complices. Les suspects ont reconnu avoir l’intention de vendre les défenses d’ivoire saisies.

Conformément à la législation en vigueur au Gabon, les trafiquants risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement pour avoir détenu et tenté de vendre de l’ivoire sans autorisation préalable des autorités compétentes, selon les articles 390 et 392 du code pénal gabonais. Ces peines peuvent être doublées en cas d’implication dans une bande organisée, comme le stipule l’article 396 du code pénal.

Le coup de filet de la police

Il est important de rappeler que si l’abattage d’espèces protégées est autorisé dans certaines conditions, la commercialisation de l’ivoire reste illégale.

À l’heure actuelle, les trois présumés trafiquants d’ivoire sont en détention dans les locaux de la police judiciaire de Mouila, en attente de leur comparution devant le Procureur de la République. Cette opération constitue une victoire importante dans la lutte contre le trafic d’ivoire et démontre l’engagement des autorités gabonaises et des organisations de conservation pour protéger la faune sauvage menacée.