Sylvia Bongo assignée à résidence malgré son inculpation pour 3 lourds chefs d’accusation
L’ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Valentin, continue de jouir d’un traitement particulier avec la justice gabonaise. En résidence surveillée depuis le coup d’Etat du 30 août et malgré les graves accusations qui pèsent contre elle, la femme d’Ali Bongo qui a été présentée ce jeudi devant un juge d’instruction, n’a écopé que d’une très clémente assignation à résidence qu’elle avait par ailleurs déjà !
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Alors que son fils Noureddin Bongo croupit depuis le 22 septembre en prison avec une dizaine de ses proches, l’ancienne Première dame du Gabon continue elle de profiter de sa liberté sous condition. Selon une déclaration du procureur de la République de Libreville André Patrick Roponat, Sylvia Bongo Valentin dont une cantine de plusieurs milliards avait été retrouvée chez son aide-camp Sud-Coréen, est poursuivie pour 3 chefs d’accusation.
L’ancienne Première dame sur le banc des accusés
Il s’agit de blanchiment de capitaux, faux, usage de faux et usurpation de qualité. De lourdes accusations pour lesquelles a elle été inculpée hier par un juge d’instruction. En clair, elle aurait régulièrement engagé le Gabon dans plusieurs affaires en usant d’un faux cachet présidentiel qui aurait été fabriqué au Maroc, indique une source à L’Union. Des crimes et délits sévèrement punis par notre Code pénal.
L’ex toute-puissante dame de fer du palais présidentiel gabonais aurait ainsi, comme son fils, fait usage d’une signature scannée d’Ali Bongo pour ses desseins personnels. Des faits pourtant graves contre lesquels, la justice gabonaise visiblement clémente avec l’ancien couple présidentiel, ne lui a délivré qu’une banale assignation à résidence. Là où d’autres, pour moins que ça, seraient déjà en détention préventive.
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