Port-Gentil : En état d’ivresse, un couple sort indemne d’un effroyable accident de la route

Cette nuit-là, aux environs de 1h30 du matin, Susie et Reymond qui se sont rendus à une invitation familiale vont vivre la terrible expérience de leur vie. Ainsi, arrivés sur les lieux de la cérémonie, après plusieurs verres d’alcool et une ambiance chaleureuse entre amis au quartier Boule Noire dans le 3e arrondissement de Port-Gentil, ils décident alors de rentrer chez eux car trop fatigués par les activés professionnelles effectuées tout au long de la journée.

Un retour à vive allure

C’est alors qui se sont introduits dans leur véhicule en direction de leur domicile histoire de se reposer afin d’être en forme le lendemain matin au boulot. Sauf que les choses ne vont pas se passer comme prévues. Voyant que la route était dégagée à cette heure de la nuit, Reymond ne va pas hésiter à mettre le pied sur l’accélérateur. Après avoir passé le carrefour Printemps en ligne droite sans obstacle, c’est finalement au centre-ville que le drame va se produire.

À vive allure, ils sont allés percuter un des feux tricolores se trouvant au centre-ville, très exactement au carrefour Airtel. A cet effet, le véhicule de marque Toyota RAV4 gris en location a été extrêmement endommagé côté droit du passager. Endormis, les voisins ont été brutalement réveillés par le choc. En sortant, ils ont constaté qu’une voiture venait de foncer droit dans sur le feu tricolore protégé par une petite armature en barre de fer trempé.

L’ivresse au volant

Selon Malya Maroungui qui rentrait de sa garde : « J’avais déjà croisé le véhicule rouler avec les phares éteints. Le conducteur avait du mal à maîtriser la conduite. Il avait l’air fatigué et émoussé », précise à Info241 cette infirmière. Il faut dire que les dégâts subis par la partie droite du véhicule laissent présager un choc violent, et donc une vitesse probablement excessive en pleine nuit. Pour certains l’état d’ivresse dans lequel se trouvait le conducteur est à l’origine de cet accident.

D’autres par contre, estiment que ce choc brutal serait dû à l’excès de vitesse. « On avait tous bu ce jour-là. Moi je voulais juste qu’ils puissent dormir chez moi vu leur fatigue, mais ils ont refusé. J’ai pas insisté ! », ajoute un proche des accidentés qui a préféré garder l’anonymat. « C’est quelqu’un qui adore les sensations fortes. Il aime quand l’adrénaline monte à fleur de peau », conclut cette même source.

Heureusement aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Cependant, malgré le fait que les chauffeurs doivent scrupuleusement respecter le code de la route, ils doivent également adapter leur vitesse aux conditions climatiques, aux lieux traversés, à la fréquentation, à l’état de son véhicule et à la visibilité dont il dispose.