Braconnage

Le tribunal d’Oyem acquitte deux présumés trafiquants d’ivoire

Le tribunal d’Oyem acquitte deux présumés trafiquants d’ivoire
Les deux gabonais acquittés par la justice gabonaise © 2014 D.R./Info241

Sylvain Mba Owono et Jérôme Mezui Mendong, deux présumés trafiquants d’ivoire arrêtés en flagrant délit de transport, détention illégale et tentative de commercialisation de produits de ces espèces protégées et de balles de carabine 458 ont été déclarés non coupables par les juges du tribunal d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), selon communiqué de l’ONG Conservation justice parvenu à notre rédaction mardi.

Moov Africa

« Ils avaient été mis en garde à vue et présentés au parquet pour répondre des faits mis à leur charge. Curieusement, les concernés ont été déclarés non coupables par les juges pour les infractions sur la faune du Code Forestier, et l’un d’eux condamné uniquement à un mois de prison pour la détention illégale de balles de calibre 458 », souligne le communiqué.

Le Gabon s’est engagé dans un programme ambitieux de développement basé sur la valorisation et la gestion durable des ressources naturelles. Dans ce contexte, les parcs nationaux et le patrimoine naturel (dont la faune) méritent dans ce contexte une protection réelle avec l’appui des différents services de l’État, relève le texte.

Ces décisions de justice vont malheureusement à l’encontre de la politique gouvernementale et la lutte contre la criminalité environnementale. L’application de la loi demeure une condition nécessaire à la bonne gouvernance et seuls les juges peuvent ainsi dissuader les contrevenants en toute indépendance et transparence. Le travail des forces de l’ordre et du parquet peut être mis à mal par les décisions des juges, ce qui démotive inévitablement les efforts réalisés, s’insurge Conservation justice.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article